Eurocucina : y aller… ou pas

Actualités - 12 avril 2016

Eurocucina : y aller… ou pas 

Le rendez-vous italien de la cuisine commence aujourd’hui et se tient jusqu’à dimanche. Voici, entre charme réel et refus du snobisme, cinq bonnes raisons de se déplacer à Milan ou de rester dans son magasin.

 

Cinq bonnes raisons d’y aller :

1/ La manifestation milanaise a la réputation internationale d’être tous les deux ans le temple éphémère de la créativité en matière d’ensembles de cuisine. Aussi offre t-il aux visiteurs la perspective de s’émerveiller ou du moins, à coup sûr, de glaner quelques idées d’aménagement.  

2/ Avec 120 exposants sur 23 000 m2, Eurocucina est le salon européen le plus important de l’année, mais aussi un grand rendez-vous de la filière. Vous pourriez y croiser des professionnels de la cuisine que vous n’avez pas l’occasion de rencontrer dans l’année, qu’il s’agisse de confrères cuisinistes et de responsables de diverses firmes de mobilier de cuisine, d’électroménager ou de produits connexes. Soit l’occasion d’échanges pour prendre le pouls de la profession.

3/ La section FTK Technologie permet de découvrir les dernières innovations en matière d’appareils ménagers connectés.       

4/ Justifie plus encore le voyage en terre milanaise, la tenue concomitante du Salon del mobile, Salon du meuble en V.F (dont Eurocucina est un satellite), bien plus important en surface et nombre d’exposants. Haut-lieu incontournable du design et la décoration, c’est le véritable vecteur de la réputation mondiale de la manifestation. 

5/ Passer quelques jours (ou quelques heures) sous le soleil printanier ou la lune tiède de Milan est toujours agréable (du « beau temps peu nuageux » est annoncé sur les sites de météo pour la semaine). 

        

Cinq bonnes raisons de ne pas y aller :

1/ Par les temps qui courent péniblement, on peut comprendre que des cuisinistes jugent plus rentable de rester dans leur magasin, afin de recevoir les prospects et répondre aux demandes des clients.

2/ Exprimé à Milan, le marché italien connaît une régression importante (- 34% entre 2009 et  2015, cf. notre article à relire ici), ce qui a conduit les industriels à faire montre de davantage de sage réalisme aux dépens de la créativité débridée qui faisait le charme de la manifestation d’antan. Aux feux d’artifices des années 1990 ou 2000 peuvent succéder des pétards mouillés (cf. le compte rendu de l’édition 2014 par notre correspondante, à relire ici).        

3/ La très grande majorité des marques de cuisines exposées sont italiennes et la plupart d’entre elles ne sont pas présentes ou très peu représentées en France (voire quasi inconnues). Ce qui diminue d’autant les probabilités d’y trouver un nouveau fournisseur, voire plus simplement un décisionnaire parlant français et disponible de vous accorder du temps au milieu de la foule cosmopolite sur le stand.

4/ La même difficulté risque de se produite sur les stands des quelques marques allemandes, bien actives et puissantes quant à elles dans notre pays, mais qui exposent en Italie pour rencontrer des distributeurs italiens, ou venus d’horizons lointains (Chinois, Russes ou du Moyen-Orient). Et, dans tous les cas,  les nouveautés sont, peu de temps après le salon, visibles sur les sites Internet de chaque exposant.      

5/ Le coût du voyage peut être dissuasif, entre le voyage en train ou en avion, les prix prohibitifs des hôtels dans la capitale lombarde, le ticket d’entrée plus, éventuellement, celui du parking (12 € pour 4 heures ou 16,50 € par jour selon le site de l’organisateur). 

 

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