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Actualités - 02 nov. 2011

« J’avais envie de démontrer qu'on pouvait développer en France l'industrie du 21ème siècle » a déclaré le président de Qooq, Jean-Yves Hepp, lors de l'inauguration jeudi 27 octobre de la nouvelle ligne de production, en présence du ministre de la Recherche Laurent Wauquiez et du président du conseil général de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg. « Cela montre que c'est possible », s’est réjoui M. Wauquiez, saluant « un exemple de compétitivité qui repose sur l'innovation, soutenu notamment par le crédit impôt recherche (CIR) ». Et de souligner : « Quand vous achetez chinois, vous détruisez de l'emploi en Europe. Les consommateurs doivent  donner la priorité aux produits français et européens ». De son côté, Arnaud Montebourg a félicité « les inventeurs de la tablette française qui est au même prix que la tablette chinoise. C’est la démondialisation qui a commencé » avant de prôner une accélération du processus afin de relocaliser de plus en plus d'entreprises et de filiales industrielles sur notre territoire. Les effets bénéfiques sur l’emploi ne se font pas attendre : sous-traitant de la production de la tablette Qooq dans son usine de Montceau-les-Mines, le groupe Eolane « pourrait embaucher entre 50 et 100 personnes en 2012 », a indiqué à l’AFP son président Paul Raguin.

 

Spécialement conçue pour être utilisée dans la cuisine, la tablette Qooq dispose dans sa nouvelle version des mêmes fonctionnalités que toutes les autres tablettes tactiles du marché, intégrant  musique, vidéo, accès Internet, etc. Résistante aux projections d’eau ou de matière grasse, elle donne accès à un contenu culinaire développé par la marque, avec près de 3 500 recettes dont plus de 1 200 en vidéo. Le nouveau modèle sera commercialisé à partir de début novembre au prix de 349 euros. Qooq espère en vendre 50 000 tablettes en 2012, alors que la première version de Qooq, lancée en 2009, s’était vendue à 10 000 exemplaires touchant un public hétéroclite, « composé de 60 à 65 % de femmes ». Selon Jean-Yves Hepp, le marché mondial de la tablette tactile devrait exploser pour atteindre 200 millions de tablettes en 2014, et 300 millions en 2015.

 

Si le prix de cette nouvelle tablette bourguignonne reste inchangé par rapport à celui du modèle jusque- là assemblé en Asie, c’est grâce à la compensation du surcoût lié à la main d’œuvre en France par l’innovation et par un processus plus automatisé, ce qui en fait une « offre très compétitive ». Guillaume Hepp, cofondateur de Qooq, a ainsi précisé que « le design électronique a été complètement reconçu pour que l’intervention de l’homme soit concentrée sur les tâches à haute valeur ajoutée, alors qu'en Chine, beaucoup d'opérations étaient effectuées à la main ». L’optimisation des processus de fabrication a permis de gagner à la fois en qualité et en productivité. De plus, le rapatriement dans l’Hexagone a permis de réaliser des économies sur le transport, la logistique et le service après-vente.

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