Un devis n'est pas un achat

Actualités - 25 avril 2014

Disons-le d’emblée : la campagne nationale de promotion pour l’achat de ses cuisines menée par But actuellement n’a rien de répréhensible vis-à-vis de la Loi. Le fait qu’elle ait débuté le 1er avril (pour s’arrêter le 24 juin) aurait pu être interprété comme un « poisson », laissant croire qu’il suffit de faire réaliser un devis de cuisine dans un magasin de l’enseigne nationale pour bénéficier d’une forte remise ensuite sans obligation d’achat… Situation impossible bien sûr, telle une quadrature du cercle et une inadéquation entre discours de  communication et réalité commerciale. Et c’est là que réside toute l’ambiguïté de la campagne de But : un devis n’est pas un achat, et il aurait plus exact et cohérent d’annoncer : « 1 achat de cuisine = 2000 euros de remise ! ». Ceux tentés de dénoncer la non-conformité de cette campagne devant les tribunaux se porteraient cependant au-devant de désillusions, le message de But n’étant pas mensonger. En effet, variable selon le montant du modèle (lire condition sur le visuel ci-dessus), la remise porte évidemment si le devis est validé par le client et s’il achète alors une cuisine Signature chez But. Cette disposition est d’ailleurs précisée en caractère plus petits en bas des affiches.  

     
Les cuisinistes n’en trouveront pas moins la ficelle peu grosse, parce qu’ils connaissent la valeur des devis, en raison du travail (prises  de côte, dessins,  conseils) et de l’expertise qu’ils impliquent, sans l’assurance que ce travail et ce temps passés ne soient récompensés par l’acte d’achat du prospect demandeur. De fait, nombre d’entre eux se sont posés (et se posent encore) la question de les facturer (pour les déduire du coût de l’achat réalisé) afin d’éviter de les voir partir pour les soumettre à la concurrence.

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