Un automne en léger réchauffement économique

Actualités - 02 déc. 2014

 

1/ Votre activité au cours des mois d’octobre et novembre a t-elle été :

Très bonne : %

Bonne : 60 %

Moyenne : 20 %

Mauvaise : 20 %

Très mauvaise :

Commentaires :Effet de rattrapage ou tendance durable devant être confirmée par les bonnes retombées attendues pour le début 2015  (cf. ci-dessous, question n°5) ? Toujours est-il que les cuisinistes que nous avons sondés ont fait part d’un certes relatif mais bien réel retour de dynamisme dans les magasins.       

 

2/ Et par rapport au printemps ?

En hausse : 30 %

Stable : 30 %

En baisse : 40 %

Commentaires : Des résultats qui confirment les précédents, même si les 40 % déclarant une baisse sont en inadéquation avec les 60 % optant pour la réponse « bonne » ci-dessus (ont-ils connu un printemps exceptionnel ?). En fait, le marché de la cuisine reste aussi incertain que complexe, empêchant de définir une tendance globale pour tous les magasins d’une même marque, d’un même segment ou d’une même région…   

 

3/ Votre panier moyen était-il :

En hausse : 40 %

Stable : 40 %

En baisse : 20 %

Commentaires : Des scores qui valident la vigueur bimestrielle du marché et qui sont d’autant plus révélateurs que les prix moyens à l’échelle nationale ont eu tendance à stagner, voire à baisser. Les Français préfèrent-ils consacrer plus de budgets qu’auparavant       à leur intérieur en s’adressant à des spécialistes cuisine, ce qui protégerait ces derniers de la pression tarifaire exacerbée des grandes surfaces ? Ou bien craignent-ils pour leur épargne, en raison de certains effets d’annonce gouvernementale ?    

 

4/ La fréquentation a-t-elle été :

Très bonne : %

Bonne : 10 %

Moyenne : 40 %

Mauvaise : 40 %

Très mauvaise : 10 %

Commentaires : Peu de monde dans les magasins de cuisine : l’automne n’aura pas dérogé à la règle en vigueur durant toutes les saisons précédentes de 2014. Mais une majorité de sondés se sont aussi félicités du taux de concrétisation des visites d’autant plus élevé au cours des deux mois écoulés. Dans le jargon de la profession, il se dit qu’il y a « moins de touristes et plus de clients impliqués dans l’achat de leur cuisine ».                 

 

5/ Pour le 1er trimestre 2015, êtes-vous ?

A/ Pessimiste, car la situation économique va s’aggraver : 10 %

B/ Optimiste, car la situation économique ne peut que s’améliorer : 10 %

C/ Attentiste et fataliste, car l’évolution ne dépend pas de vous : 10 %   

D/ Combatif, car il faut trouver par vous-mêmes des remèdes anti-crise : 70 %

Commentaires : En temps de crise, la combativité est à la fois une vertu répandue et un réflexe durable chez les cuisinistes français, comme le montrent ces résultats conformes aux sondages précédents. Cette fois-ci, cette combativité est justifiée par « des dossiers à budgets importants sous le coude qui permettent d’espérer un début 2015 positif ». Un cuisiniste d’Alsace nous a même annoncé avoir son « agenda de pose déjà complet jusqu’en février ».    

 

6/ En 2015, envisagez-vous de référencer ?

A/ La ou les mêmes marques de cuisine : 80 %

B/ Une marque supplémentaire de cuisine : 20 %

C/ Une marque en moins :

D/ Changer radicalement de marque(s)    

Commentaires : Mieux vaut tenir que courir. En temps de crise, les cuisinistes jouent la fidélité, sans doute pour ne pas prendre de risques et pour travailler des collections déjà connues avec un argumentaire maîtrisé, ceci pour mieux se concentrer sur le développement commercial.             

 

7/ Cette évolution marquera-t-elle :

A/ Le maintien dans le même segment de gamme : 70 %

B/ Une montée en gamme (avec recherche de paniers moyens plus élevés) : 10 %

C/ Une baisse des prix (par une offre accessible à un public large) : 20 %     

Commentaires : Même constat que pour la question précédente, les 30 % des sondés opérant une évolution dans des directions opposées étant plus nombreux que les 20 % annonçant ci-dessus l’arrivée dans leur offre d’une marque supplémentaire. Cela signifie que 10 % des cuisinistes , ce qui n’est pas négligeable, envisagent de travailler davantage les segments les plus bas ou les plus hauts de la collection de leur fournisseur. Les industriels ne sont donc pas les seuls à influer sur les orientations du marché français de la cuisine…

 

Sondage effectué du 27 au 29 novembre auprès d’un panel représentatif de cuisinistes actifs dans diverses régions de France, concessionnaires de marques enseignes nationales, indépendants multimarques (y compris allemandes et italiennes) et positionnés sur les segments du moyen au haut de gamme.  

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