On peut avoir un stand de taille raisonnable (100 m2) pour présenter quatre modèles de cuisines de sa nouvelle collection, réaliser un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros, et exposer sans pâlir à la plus grande manifestation européenne de cuisine de l’année aux cotés d’autres fabricants allemands affichant des données d’une autre échelle de grandeur (400 m2 et un chiffre d’affaire 10, voire 20 fois supérieur). C’est ce qu’a démontré sans complexe Störmer durant LivingKitchen du 18 au 23 janvier.
De fait, l’entreprise réalise une performance égale à l’exportation, si l’on s’en tient au pourcentage du chiffre d’affaire qui en découle, à savoir 52 %. Störmer réussit même particulièrement bien à résister à la vague des géants germaniques dans l’Hexagone, puisque la marque annonce un chiffre d’affaire de 4 millions d’euros en 2010, de surcroît résultant d’une progression de 16 %, selon son directeur commercial France Bernard Burry.
Cette croissance s’est opérée par le biais d’une distribution exclusivement composée de cuisinistes indépendants traditionnels moyen haut de gamme (90 selon le dern
ier relevé communiqué à Cologne). L’échelle des prix publics (hors pose, hors électroménager) s’étend de 8 000 à 12 000 euros, les ambitions déclarées pour cette nouvelle année sont de progresser encore de 15 %, en intensifiant les partenariat existant et en en développant de nouveaux notamment au sein d’Artec Demeter, premier groupement de cuisiniste indépendant en France. « Nous lançons aussi un partenariat avec Pro & Cie, groupement de magasins spécialisés en électroménager » (sur les 1 300 adhérents, une centaine propose déjà des cuisines, ndlr). En termes de produits, la grande nouveauté est le passage aux multiples dimensionnels de 130 mm, ce qui semble être devenu la référence sur le marché allemand, à l’exception de deux ou trois acteurs. Face à la puissance des plus gros industriels germaniques, Störmer entend se distinguer et réussir en France grâce à la profondeur de ses gammes en termes de couleurs, de matières et de modules, qui est selon M. Burry l’une des plus vaste de l’offre d’outre-Rhin. « De même, nous proposons des caissons dont les parties horizontales sont en 19 mm et le fond arrière en 8 mm (en feuillure et vissée) ». Autre atout mis en avant, la présence de la marque depuis une dizaine d’années sur notre territoire par le biais d’un bureau géré par l’importateur Cuisines d’Allemagne et qui traite tous les problèmes de commandes et de logistique.
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