Culture Cuisine : Comment s’est déroulé pour Salice France ce premier trimestre de l’année 2015 que l’on annonçait difficile ?
Eric Tiberghien directeur commercial de Salice France : « Dans la continuité de 2014, c’est-à-dire dans un contexte où la reprise se fait attendre dans le secteur du meuble. Cette tendance générale n’a pas entravé notre dynamisme et nous avons pu continuer à enregistrer une progression en nous montrant très actifs sur le terrain. Notre participation au salon Eurobois de Lyon en mars a validé cette stratégie en se révélant une véritable réussite. Aujourd’hui, Salice a retrouvé complètement son rang parmi les leaders de la quincaillerie pour ensembles de cuisine, de salle de bains et de meubles destinés à d’autres pièces de l’habitat. Le fait que le marché et les industriels tirent globalement vers le haut en terme de qualité d’équipements favorise nos positions, parce que cette exigence est conforme à l’ADN de Salice qui est depuis toujours réputée pour ses facultés d’innovations au service de l’ergonomie de la cuisine, mais pour le e design et l’esthétique de ses produits. Notre charnière Lapis (visuel ci-contre) vient ainsi d’obtenir le prestigieux prix Adex Platinium aux Etats-Unis qui valide son succès commercial, motivé par le sentiment partagé par les industriels, les cuisinistes et les consommateurs qu’elle est un élément tangible de distinction.
Culture Cuisine : L’édition imminente d’Interzum en mai prochain à Cologne va-t-elle vous permettre d’amplifier cette stratégie ?
Eric Tiberghien : Naturellement, cette manifestation internationale sera une fois de plus pour Salice l’occasion de démontrer son savoir-faire et sa volonté réelle de faire progresser le mobilier de cuisine. Cela dit, vous comprendrez que nous attendons l’ouverture du salon pour dévoiler ces nouveautés qui, je l’espère, seront aussi marquantes que celles présentées il y a deux ans, notamment les portes coplanaires Eclipse. Vous pouvez donc vous attendre à de belles surprises.
Culture Cuisine : La position en amont donne souvent aux équipementiers un regard éclairé sur leur secteur. Quelles ont été selon vous les faits marquants au cours des derniers mois ?
Eric Tiberghien : Cela vous fera sans doute plaisir, car c’est la série d’articles que vous avez diffusé sur le site de Culture Cuisine, en raison de leur intérêt du traitement sans complaisance et analytique de leurs sujets. Votre volonté appliquée de donner la parole aux cuisinistes apporte un souffle nouveau et bienvenu dans les médias spécialisés, en leur permettant de tenir un discours constructif parce que posant question quant à la stratégie des fabricants de cuisines ou d’électroménager. Il y a fort à parier qu’un même esprit de revendication pourrait se révéler chez des cuisinistes dénonçant aussi un lobbying agressif exercé par certains équipementiers voulant absolument imposer leurs gammes comme les seules dignes d’être référencées. Je pense au contraire que l’ensemble de la filière cuisine retrouvera plus rapidement la croissance si ces diverses composantes travaillent davantage en confiance réciproque, c’est-à-dire en respectant les compétences propres à chacune, notamment celles des cuisinistes qui sont les maillons les plus confrontés quotidiennement aux évolutions des besoins consuméristes. Il est donc essentiel d’écouter leurs avis et de ne surtout pas les considérer comme un vecteur obligé de vente, mais de respecter leur choix de référencement. Cette considération de bonne intelligence doit s’accompagner, bien sûr, de la mise leur disposition d’outils leur permettant de mieux travailler ».
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