Rentrée en sursis pour Hardy-Roux Développement
La société bretonne, immatriculée au registre du commerce depuis mai 1979, sera liquidée si elle n’a trouvé aucun repreneur le 30 septembre prochain.
Connue pour ses marques Cuisine à vivre et Hardy Inside, l’entreprise Hardy-Roux développement cessera son activité à la fin du mois de septembre, si aucun repreneur ne s'est manifesté d'ici là. La décision a été prise par le tribunal de commerce de Rennes, le 27 juillet. Une période estivale particulièrement mal venue, comme l’a rappelé Hervé Boudet à notre consœur Christelle Garreau, le représentant du personnel sur le site de production de Langon (Ille-et-Vilaine) déplorant qu’il restait « à la veille des départs en vacances seulement deux mois pour trouver une solution ».
Mise en redressement en octobre 2011, l’entreprise a vu la procédure levée en avril 2013, suite au rachat par la CCPR du site de Langon pour 1,2million d'euros. « Une bouffée d'air même si l’entreprise était plombée par ses dettes », se souvient Hervé Boudet qui invoque la crise de 2008, la baisse des commandes anglaises, mais aussi les tergiversations de Rennes métropole puis son désistement en mai du rachat du site de production de La Chapelle-des-Fougeretz, que l'entreprise avait mis en vente en 2010.
Ni lui, ni les autres salariés ne savent si le site de Langon fermera le 30 septembre. La période de sursis commence avec quelques espoirs reposant sur « la mobilisation des élus du territoire et de la CCPR, et sur des rumeurs de reprise, mais c'est très flou ». L’éventualité d’une scop (société coopérative et participative) de salariés a aussi été évoquée, mais pour l’heure sans rien de concret. « La plupart des employés ont repris le travail lundi dernier, honorant les dernières commandes à terminer, soit deux semaines de travail tout au plus ».
Hardy-Roux Développement emploie 78 salariés dont 58 sur le site de Langon. Elle possède également un magasin et des bureaux à Saint-Grégoire. On ne peut qu’espérer que les noms Cuisine à vivre et Hardy Inside ne rejoindront pas le sinistre musée du patrimoine français de la cuisine intégrée…
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