Problèmes posés par une mauvaise fréquentation (3/3)

Actualités - 24 avril 2015

Stéphane Hatterer, animateur réseau d’Agem (fabricant français d’agencement d’intérieur) :

« Mon avis sur cette édition 2015 du Sadecc, tranche sans doute avec ceux qu’ont dû vous donner les autres exposants. Nous sommes en effet pleinement satisfaits de notre première participation qui nous a permis d’atteindre nos objectifs de développer une meilleure notoriété de la société Agem et de recruter des magasins pour le réseau Avism. Certes, la fréquentation était moyenne, mais nous avons pu prendre des contacts intéressants et motivés qui ont satisfait nos ambitions raisonnables. C’est pourquoi nous pensons exposer à nouveau lors de l’édition 2017, éventuellement sur un stand plus grand, ceci d’autant plus qu’en qualité de leader de l’agencement intérieur, nous sommes quasi obligés de renouveler notre présence, sous peine de susciter des interrogations dans notre filière qui est encore un micromarché. Pour que la prochaine session du Sadecc soit une réussite générale, il faudra qu’elle soit précédée d’une vaste campagne de communication et que deux ou trois grands fabricants français y soient présents afin de jouer le rôle de locomotives, le parc d’Eurexpo à Lyon demeurant un bon emplacement ».

 

Joël Guichard, agent commercial France de Topstar (fabricant italien de plans de travail):

« Nous avons rencontré des visiteurs intéressants parce que réellement motivés par la découverte de nouveaux produits. Toutefois, je ne peux que déplorer la faible fréquentation dont a souffert cette édition malgré une première journée de vendredi active, qui laissait de beaux espoirs malheureusement déçus. En effet, la journée du samedi a été catastrophique, chaque stand comptant plus de responsables des firmes exposantes que de visiteurs. La question se pose d’une prochaine édition au même endroit, le parc d’Eurexpo près de Lyon n’étant visité que par des professionnels de la région Rhône-Alpes et du Sud-Est. En revanche nous n’avons vu pratiquement aucun cuisiniste venu d’Ile-de-France, de Bretagne, du Nord ou du Sud-Ouest. L’emplacement idéal serait à Paris ou dans ses environs. Comme certains fabricants de cuisines qui me l’ont confié, nous nous posons sérieusement la question de leur retour au Sadecc dans deux ans, au regard de la lourdeur des investissements engagés et qui n’ont pas été amortis faute de fréquentation. Certains exposants ont même déjà tranché en estimant inutile de revenir. Cette évolution est d’autant plus regrettable que la création d’un salon dédié à la filière de la cuisine équipée était, et reste, une bonne idée, et que les deux premières éditions (à Montpellier puis à Lyon) avaient connu une belle fréquentation ».

 

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Problèmes posés par une mauvaise fréquentation (3/3)
Problèmes posés par une mauvaise fréquentation (3/3)

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