C’est l’ambition annoncée par Daniele Degli Emili, directeur général du groupe Brandt, comptant deux sites de production dans le Centre-Val de Loire (Orléans et Vendôme dans le Loir-et-Cher), qui affirme être sur le concurrentiel marché français « premier sur les fours, troisième sur l'induction » et promet de nouveaux investissements.
L’annonce de Daniele Degli Emili a été prononcée dans un contexte socioéconomique général tendu sur le marché de l’emploi en France où une forte dégradation est crainte, sinon attendue dans les prochains mois. Mais, selon son directeur général, le maintien des 750 emplois pourvus par le groupe d'électroménager Brandt, dépasse le cadre comptable des effectifs, mais est présenté comme une condition « indispensable » à son savoir-faire. « Il est très important de maintenir les emplois en France pour l'excellence de nos produits. Produire en France n'est pas un coût, c'est une valeur ajoutée », a ainsi déclaré le dirigeant , lors d'une visite de l’usine de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), près d'Orléans, organisée pour célébrer le centième anniversaire de Brandt.
Les deux sites du Centre-Val de Loire (Orléans et Vendôme dans le Loir-et-Cher), spécialisés dans l'électroménager consacré à la cuisson, sont la « fierté du groupe », qui détient par ailleurs un parc industriel en Algérie (Sétif), deux sites de R&D (Sétif en Algérie et Orléans en France) et un site dédié au SAV (Cergy-Pontoise), le siège social du Groupe étant établi à Rueil-Malmaison.
Les deux sites français de production qui avaient bénéficié en 2021 de dix millions d’euros d'investissements en recherche et développement, conçoivent « 500 000 pièces chaque année, dont des fours ou les plaques à induction » a rappelé Frédéric Guerel. Le directeur des deux sites a promis de nouveaux investissements, « notamment dans l’automatisation ou la semi-automatisation de certaines lignes » de production, arguant que des montants de « plusieurs millions d'euros sont à l'étude » pour « améliorer encore la productivité ». Malgré un marché très concurrentiel, Brandt affirme être « premier sur les fours, troisième sur l'induction » a souligné Le Figaro dans son édition du 16 janvier.
Le grand quotidien français précise que, « dernier gros fabricant d'électroménager en France et présent dans 36 pays, Brandt réalise 260 millions d'euros de chiffre d'affaires (70% en France et 30% en Europe) - grâce à ses quatre marques (Brandt, De Dietrich, Sauter et Vedette). Brandt appartient depuis 2014 au groupe algérien Cevital, qui réalise 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires et emploie 18 000 salariés, selon des données publiées sur son site internet. »
J.B
Visuel : extrait de la vidéo de l’usine de cuisson à Orléans
Source : Le Figaro
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