Poggenpohl et les forces vives

Actualités - 17 juin 2015

Culture Cuisine : Quel bilan dressez-vous du premier semestre bientôt révolu ?   

Mario Bader, directeur de Poggenpohl France/Belgique/Luxembourg : « Cette première moitié de l’année a connu deux phases d’une durée égale mais marquées par des évolutions opposées. Le premier trimestre a été difficile, Poggenpohl n’échappant pas aux tensions subies par l’ensemble du marché français de la cuisine, provoquées au premier chef par une faible fréquentation dans les magasins. En revanche, le deuxième trimestre s’est révélé dynamique, faisant bien mieux que combler le creux de la période précédente pour nous permettre de réaliser finalement un premier semestre meilleur que celui de 2014. Or, celui-ci s’était déjà conclu sur une hausse appréciable. 

 

Culture Cuisine : A quoi attribuez-vous cette performance ?

Mario Bader : Notre croissance a été générée par une hausse de l’activité chez les concessionnaires avec lesquels nous travaillons depuis longtemps, mais aussi et surtout par une croissance externe de notre réseau. En effet, nous avons ouvert des magasins exclusifs à Cannes, Nice, Saint-Tropez, au Touquet, etc. Agés de moins de 45 ans, ces nouveaux partenaires ont connu un succès rapide, ce qui n’est pas toujours le cas en haut de gamme et qui est ici le fruit à la fois de la bonne compréhension appliquée des valeurs Poggenpohl, de démarches commerciales et de communication neuves, inventives et efficaces, et enfin d’une motivation forte et enthousiaste à revendre notre marque avec la meilleure réussite. Leur âge relativement jeune les inscrit aussi dans une perspective à long terme qui en fait un vecteur rassurant de pérennité de notre réseau français. Ce dernier compte 40 magasins, principalement situés en régions Paca, sud-ouest, ouest et parisienne. Nous aurons complété le dispositif en ouvrant 3 ou 4 magasins dans l’est de la France où seul Strasbourg est aujourd’hui couverte, notre stratégie étant de choisir toujours les agglomérations urbaines à fort trafic et pouvoir d’achat élevé.

 

Culture Cuisine : Quels sont vos concepts de cuisine les mieux vendus depuis janvier et quelle est l’évolution de votre panier moyen ?

Mario Bader : Il s’agit du +Modo qui reste un concept unique, notamment avec ses crédences lumineuses, ses portes coulissantes  et son plan de travail de 13 cm d’épaisseur. Suivent le +Segmento sans poignée (visuel ci-dessus) et la P’7350 qui est notre deuxième concept réalisé en collaboration avec le studio Porsche Design. Cinq magasins en France, trois en Belgique et un au Luxembourg la présentent déjà en exposition, nombre d’autres attendant de renouveler leur vitrine pour en faire autant. Si ce modèle connaît un bon démarrage, c’est parce qu’il se situe en très haut de gamme tout en étant placé à un prix raisonnable pour ce segment, aux environs de 100 000 euros. C’est bien moins que les 200 à 250 000 € nécessaires pour acquérir sa devancière qu’est la P’7340. Le succès progressif de la P’7350 participe à la hausse du panier moyen constaté en magasin et qui s’établit aujourd’hui entre 60 et 70 000 €, remontant ainsi au niveau enregistré avant la crise de 2008 ».

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