Selon le rapport du VDDK, Association de l’industrie allemande du mobilier de cuisine, cette dernière a conclu le mois d’août sur un chiffre d’affaires de 265 millions d’euros. Par rapport à la même période de l’année précédente, cela correspond à une hausse plus de 13,57 %, tirée par le marché intérieur (+ 17,96 % à 171,26 millions d’euros), alors que les ventes à l’étranger ont progressé de 6,35 % (93,74 millions d’euros).
Cela confirme la tendance observée sur les huit premiers mois de 2012, durant lesquels le chiffre d’affaires total de l’industrie du meuble de cuisine outre-Rhin a augmenté de 6,07 % pour atteindre 2,73 milliards d’euros. Là encore en effet, c’est en Allemagne que la progression est la plus forte (8,22 % pour 1,744 milliard d’euros), les ventes hors-frontières s’élevant de 2,47 % pour peser
986,2 millions d’euros. En raison de ce différentiel, le quota d’exportations a légèrement baissé de 1,28 % comparé à la même période de 2011, pour s’établir à 36,07 %.
Sans plus de précisions, il reste difficile et hasardeux de hiérarchiser les explications de ce recul relatif, entre une politique volontaire et collective des fabricants allemands de cuisines de se recentrer sur leur marché collectif pour diverses raisons (hausse de la demande, baisse des coûts logistiques) d’une part, et affaissement de la demande à l’exportation. Ce qui est sûr, c’est que l’on aura du mal à y voir un front commun des industriels pour mieux s’imposer sur leur territoire (ils ne subissent pas de réelle concurrence étrangère, à l’exception notable du suédois Ikea, leader là aussi tout de même). De même, on peut affirmer que le marché français demeure l’un de leurs principaux débouchés (avec le Beneluxà), voire leur premier axe futur de développement en raison de sa dynamique démographique et de son fort potentiel de ménages restant à équiper.
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