Pérène veut devenir la marque de référence sur le segment supérieur du marché de la cuisine, « hors marques statutaires que sont Bulthaup, Boffi et Poggenpohl ». C’est en effet l’ambition affichée par les responsables de l’entité premium du groupe Fournier Habitat qui développe déjà Mobalpa, vaisseau amiral du groupe et marque la plus connue des Français, et la toute jeune enseigne SOcoo’c, visant les budgets de premier équipement.
Annoncée hier dans son fief d’Annecy, cette haute ambition dévolue à Pérène s’inscrit dans un plan multipartite sur quatre ans, passant par une hausse du chiffre d’affaires à la production de 5 % (soit 81 M. €) dès cette année. La marque a bien négocié la crise économique, alors qu’elle subissait de surcroît une baisse mécanique de son chiffre d’affaires provoquée par la réduction volontaire du nombre de magasins la référençant, tombant de 400 multimarques à 150 points de ventes exclusifs qui ont bénéficié d’un nouveau concept. Celui-ci a séduit 15 nouveaux adhérents en 2009, et 18 supplémentaires devraient permettre à l’enseigne de peaufiner son maillage du territoire en 2010. Dans le même temps, Pérène a poursuivi sa nouvelle politique globale lancée en 2008, visant à « redéfinir son ADN » et réaffirmer ses valeurs de distinction. Ainsi s’adresse-t-elle aux particuliers recherchant du service et se tournant avant tout vers les commerces traditionnels implantés en centre-ville, la marque entendant se poser comme « la bonne adresse de proximité. » Au travers d’un réseau d’agenceurs experts dans la conception de cuisines, salles de bains et rangements de qualité, Pérène veut être « la marque de référence pour une clientèle passionnée et exigeante en attente d’une qualité élevée d’écoute, d’échange et de prestations, et offrir la réalisation d’un projet clé en main correspondant parfaitement à son style de vie, ses goûts et ses aspirations » a appuyé le directeur de marque Luc Brossard devant la presse. Pour parvenir à ce degré d’excellence, la formation du réseau sera renforcée, avec 58 sessions en 2010, contre 43 déjà dispensées à 371 stagiaires l’an passé.
La communication illustrera et motivera ce parti pris de distinction, les annonces presse et le nouveau catalogue entretenant un étroit lien relationnel avec l’acquéreur d’une cuisine Pérène, « parce que chaque choix de cuisine correspond à une histoire personnelle ». Parallèlement, l’image qualitative de la marque est validée par son partenariat avec la nouvelle Ecole de cuisine d’Alain Ducasse qui, ouverte l’an passée à Paris, donne des cours culinaires au grand public.
Pas de séduction sans produits : l’offre Pérène s’est élargie de 9 000 à 12 000 €, voire au-delà, tout en montant en gamme par rapport à son positionnement des années précédentes, se distinguant par le fait de sa sœur aînée Mobalpa, placée entre 6 000 et 8 000 €. L’opérateur savoyard se place aussi et surtout en concurrence directe avec les marques italiennes de moyen-haut de gamme, telles que Comprex ou Veneta Cucine. Explications plus détaillée dans l’article d’Actualités de cette semaine : "Pérène, pour les amoureux de la cuisine".
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