La nouvelle a été relayée logiquement par la presse quotidienne régionale en général et par L’est républicain en particulier : le fabricant de meubles Parisot situé à Mattaincourt dans les Vosges, qui emploie plus de 300 salariés a obtenu mardi du tribunal de commerce d’Epinal une prolongation de sa période d’observation pour six mois supplémentaires. Concevant des meubles de cuisine et de salles de bains, l’ex-Manufacture Vosgienne de Meubles (MVM) avait en effet été placée en redressement judiciaire le 7 novembre, avec une période initiale d’observation de six mois.
En janvier dernier, son comité d’entreprise avait annoncé la suppression de 120 emplois sur 378. Mais ce nombre a depuis été revu à la baisse, et la société table désormais sur environ 90 suppressions de postes, a précisé un porte-parole de la direction. Et de souligner que l’entreprise a engagé une « profonde réorganisation industrielle » et se trouve sur la « bonne voie : son activité est en hausse, dans un marché en recul de 5 % depuis le début de l’année ».
Filiale du groupe Parisot basé en Haute-Saône, « qui connaît lui-même des difficultés » rappelle le quotidien lorrain, l’entreprise s’est félicitée d’une décision « positive » qui lui permettra de « poursuivre les efforts de compétitivité engagés » et de « finaliser » son plan de continuation, a indiqué un porte-parole de sa direction.
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