Nolte se met au courant… vert (ou bleu)

Actualités - 03 févr. 2012

On se gardera d’appeler cela l’effet papillon de l’énergétique, car il ne s’agit pas au départ d’un simple battement d’ailes de lépidoptère à l’autre bout du monde, ni d’un ouragan sous nos latitudes. Mais on ne pourra s’empêcher d’y voir un effet direct de la mondialisation des consciences : la catastrophe de Fukushima sur les côtes japonaises en mars dernier a ainsi suscité une émotion aussi légitime que planétaire concernant les pertes humaines et, de manière plus passionnelle encore, les risques liés aux centrales nucléaires de production d’électricité. Un débat contradictoire souvent houleux (et irrationnel) a été instauré sur la question récurrente de l’arrêt de la production nucléaire, qui a été notamment décrétée en Allemagne.

 

Or, la production de produits manufacturés exige d’importantes consommations d’électricité pour assurer le fonctionnement des machines, dont le nombre augmente avec la taille des industriels concernés. Et les usines de fabricants allemands de cuisines sont souvent vastes et très productives ! De fait se pose le problème d’un recours à l’électricité fournie par les centrales à charbon, nombreuses outre-Rhin mais très polluantes. Ce qui va à l’encontre de la nouvelle et salutaire préoccupation de la préservation de notre environnement, qui se manifeste par la tendance des produits éco-conçus (sorte d’équivalent du label AB de l’alimentaire). La transition énergétique va donc s’imposer à tous et conduire à faire des choix. Nolte Küchen, a fait celui, volontaire, d’anticiper l’évolution pour ne pas la subir, quitte à dépenser plus (le nucléaire produit l’énergie la moins chère, devant l’hydraulique, l’éolien et le photovoltaïque).    

 

C’est pourquoi le journal allemand Neue Westfälische  a consacré un article complet sur le   passage complet du groupe Nolte à l’électricité d’origine hydraulique, opéré depuis le 1er janvier. En utilisant exclusivement cette source énergétique verte, mais aussi qualifiée de bleue comme tout ce qui concerne l’eau, le géant de Löhne se pose en pionnier des entreprises de sa région. « Nous avons une responsabilité pour l’Allemagne et nous devons agir aussi rapidement que possible quand il s’agit de l’énergie écologique. Ce choix entraine pour Nolte un surcoût à l’année d’un montant de 100 000 à 200 000 € » a expliqué Hans Hermann Hagelmann, responsable de Nolte Küchen, à notre confrère. La responsabilité environnementale de l’industriel ne commence pas avec cette transition énergétique, puisque depuis septembre 2011, ses cuisines emploient uniquement des produits du bois ayant reçu les labels FSC et PEFC pour la gestion durable de la forêt. Les responsables soulignent que cet engagement stipule de ne pas utiliser d’essences en provenance d’endroits où les droits humains sont bafoués, ni de zones forestières sensibles, ni de cultures génétiquement modifiées, ni enfin d’exploitations illégales. Et d’assurer que cette « protection de l’environnement est primordiale, au moins aussi importante que le chiffre d’affaires ».

 

Ce dernier a de quoi satisfaire Hans Hermann Hagelmann : « En 2011, nous avons progressé de 5 % sur le marché domestique et de 8 % à l’export. L’année écoulée s’est déroulée mieux que prévu. Nous comptons sur la poursuite de ce développement positif car nous devons atteindre en 2012 une progression au moins égale ».

 

 

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