Nolte Küchen, pour la liberté d'esprit et de travail

Actualités - 14 juin 2013

Tous les chemins mènent à Rome, mais aussi à Plancoët, à la cuisine et à Nolte Küchen. Telle pourrait être la morale de l’aventure que vit actuellement Alexis Rocout (à gauche sur la photo). Une aventure, tant humaine que professionnelle, qui l’a conduit à tenter sa chance dans le grand Ouest du pays et de changer de vie radicalement. Rien en effet ne le prédestinait à diriger - avec un associé  - un magasin de cuisine Nolte dans la ville des Côtes d’Armor, à quelques kilomètres de la côte réputée pour ses célèbres cités Dinard et Saint-Malo. Rien, sauf une passion pour le métier complexe de la cuisine, conjuguée à un esprit d’indépendance. Retour en arrière.

 

Après avoir travaillé dans l’aquariophilie et la biologie végétale, Alexis Rocout est « entré spontanément dans le métier de la cuisine équipée » en 2003, en devenant vendeur concepteur dans un magasin Arthur Bonnet situé dans le Val de Marne. « Spontanément » ne signifie pas par hasard, et ce choix était en réalité motivé par une raison concrète : exercer un travail « stable et mieux rémunérateur ». C’est la volonté de bénéficier d’une meilleure qualité de vie qui l’a amené trois ans plus tard à s’installer à Dinan (Côte d’Armor), et de poursuivre son métier dans un magasin Schmidt. Cette expérience a duré cinq ans, dont Alexis Rocout garde des souvenirs mitigés et qui se sont soldés par son départ pour ouvrir son propre magasin Nolte Küchen, en s’associant à Armel Thomas le Briand (ci-dessus à droite), issus du même magasin Schmidt. Situé en centre ville de Plancoët, leur point de vente couvre une surface de 250 m2sur lesquels sont exposées 6 cuisines toutes conçues par Nolte Küchen.

 

« Je connaissais déjà cette marque allemande pour l’avoir travaillée en parallèle d’Arthur Bonnet lorsque j’étais en Région parisienne. Avec mon associé, nous avons choisi de la référencer en exclusivité parce qu’elle propose un excellent rapport qualité/prix. Elle permet de bien concurrencer les marques de grands réseaux comme Schmidt, car tout en se situant à un niveau supérieur en terme esthétique, elle reste accessible à des tarifs très compétitifs. Notre panier moyen est de 10 000 euros, ce qui signifie que nous vendons des cuisines à 6 000 comme à 20 000 euros ». A cet avantage d’offre s’est ajouté un argument portant sur les méthodes de travail : « Nolte Küchen est un fabricant qui s’impose un haut degré de sérieux dans les rapports avec ses distributeurs, de la prise de commande jusqu’au SAV (dont le taux reste très faible) en passant par la conception, tout en entretenant une relation directe et conviviale, ce qui n’est pas le cas des grands acteurs français avec lesquels j’ai travaillé, sans doute parce qu’ils ont un grand nombre de magasins. Nolte est un industriel encore plus important puisqu’il se situe au deuxième rang allemand, ce qui est un élément d’assurance lorsqu’on ouvre un magasin à son compte ». 

 

Quitter une enseigne comme Schmidt, c’est aussi ne plus profiter de sa notoriété auprès des consommateurs, parmi les plus fortes dans l’Hexagone. Alexis Rocout en a conscience et constate le différentiel de fréquentation entre les points de vente de Dinan et de Plancoët. « Mais une telle notoriété passe par des campagnes de communication à la télévision qui restent coûteuses pour les distributeurs et qu’ils doivent amortir par une politique de volumes, génératrice de pression au quotidien. Avec mon associé, nous avons fait le choix de privilégier une approche de qualité en préservant nos marges. Cela nous permet de travailler de manière moins stressante et surtout en conservant notre liberté d’esprit et notre entière indépendance dans les méthodes de vente, l’agencement de notre magasin, le choix de nos modèles exposés, la façon de communiquer, domaines qui sont contrôlés dans les réseaux d’enseigne nationale de franchisés et de concessionnaires. Cela dit, nous ne sommes pas naïfs : lorsque Nolte comptera à son tour un grand nombre de magasins, il devra mettre en œuvre certaines règles plus rigides assurant  leur cohésion. Mais pour l’heure, nous nous épanouissons avec ce fournisseur avec qui nous avons des relations de confiance ».

 

La liberté a un prix. Mais est-elle rentable ? « Pour l’instant, oui ! », tranche le nouveau gérant. « Depuis l’ouverture de notre magasin en septembre, nos résultats dépassent même nos espérances, même s’il serait abusif de dire que les affaires sont florissantes, car la crise n’épargne personne ».

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Nolte Küchen, pour la liberté d'esprit et de travail
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