- Culture Cuisine : Qu’avez-vous présenté à cette édition du Sadecc ?
- Philippe Chemineau, directeur commercial Nolte France : Sur un stand de 140 m2 volontairement aéré pour permettre une circulation aisée des visiteurs et une meilleure appréciation des produits, nous avons choisi d’exposer nos modèles et façades de cuisine qui se vendent le mieux sur le marché français. Ce sont notamment la cuisine Manhattan en groupe 1, qui a reçu cette année deux nouvelles façades en bois (Java et Magnolia), la cuisine laquée Lux (groupe 4) en mauve, gris, blanc et jaune, et l’Alpha Lack que nous avions présentée en version rouge à LivingKitchen et cette fois, de manière moins « modèle de vitrine », en couleur magnolia. L’objectif de cette démarche est clairement de faire preuve de réalisme afin d’être représentatifs de l’offre séduisant les Français en 2013. Ce réalisme est le meilleur gage de compétitivité pour nos distributeurs. Nous aurions pu présenter des produits plus tape-à-l’œil et remarquables, mais cela n’aurait concerné qu’une frange minoritaire, voire marginale de consommateurs susceptibles de les acheter.
- CC : Que pensez-vous de cette édition 2013 du salon ?
- PC : La première journée a été bien fréquentée, les allées ont été beaucoup plus calmes jusqu’au dimanche après-midi et surtout au lundi, dernier jour de la manifestation durant lequel nous avons rencontré un nombre accru de cuisinistes. Cela dit, au-delà de l’attraction intrinsèque de la manifestation, nous avions planifié nombre de rendez-vous, en conviant préalablement nos clients et prospects à venir nous rencontrer sur le stand.
- CC : Quel bilan dressez-vous pour ce 1er trimestre de Nolte France ?
- PC : Il s’est déroulé avec une activité en dents de scie, même si la fréquentation des magasins a été très bonne. Le problème réside dans un allongement sensible des délais de réflexion des consommateurs, avant leur décision d’achat, et dans le nombre croissant de projets à moyen, voire long terme. Ainsi, des particuliers se rendent dans les points de vent pour élaborer les plans de leur prochaine cuisine tout en déclarant qu’ils ne l’achèteront pas avant la fin de l’année, voire en 2014. De manière globale, ce premier trimestre s’est conclu pour Nolte France sur une stabilité parce que nous avons développé notre réseau de revendeurs. A périmètre égal, je pense que l’évolution a été en léger retrait.
- CC : Enregistrez-vous une baisse du panier moyen ?
- PC : Non, au contraire, il progressait encore au début de l’année pour s’établir aux alentours de 15 000 euros, électroménager inclus.
- CC : Maintenez-vous vos objectifs pour 2013 ?
- PC : Oui, car nous réalisons pour l’instant nos prévisions qui tablent sur l’ouverture d’une quarantaine de magasins avant le 31 décembre. Une dizaine de points de vente Nolte Küchen ont ainsi été inaugurés depuis le mois de janvier et tous ont connu un démarrage sur les chapeaux de roues. Pour être lucide, on doit considérer que c’est dû au phénomène de nouveauté qui profite souvent aux points de vente s’installant sur une zone de chalandise. Mais on doit aussi y ajouter une forte motivation des vendeurs et leur adhésion active à la politique commerciale de notre marque pour mieux bénéficier des outils de développement qu’elle propose.
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