Navigation à vue en cuisine

Actualités - 04 juil. 2014

1/ Votre activité au cours du deuxième trimestre a t-elle été :

Très bonne : %

Bonne : 30 %

Moyenne : 50 %

Mauvaise : 20 %

Très mauvaise :

Commentaires : Le printemps a donc été globalement positif, en tout cas meilleur que ce qu’on aurait pu craindre. Précisons tout de même que la notion de « moyen » est aussi subjective que relative, pouvant ici autant traduire un soulagement qu’une déception légère.         

 

2/ Et par rapport au trimestre précédent ?

En hausse : 30 %

Stable : 30 %

En baisse : 40 %

Commentaires : Des résultats qui expliquent ceux de la réponse précédente et ses commentaires.  

 

3/ Votre panier moyen était-il :

En hausse : 30 %

Stable : 20 %

En baisse : 50 %

Commentaires : Ces scores s’inscrivent dans une tendance de fond qui s’applique véritablement depuis 2012 (et non depuis la crise 2008) selon la majorité des cuisinistes sondés. Le prix s’affirme davantage comme « le premier critère d’achat, quelles que soient les qualités professionnelles du vendeur ». Reste à savoir jusqu’où l’érosion se produira. Certains sondés nous ont signalé que des prospects leur ont demandé de réaliser des devis et des plans de cuisine avant de les communiquer à des enseignes nationales positionnées en entrée de gamme. D’autres nous ont indiqué être mis désormais en concurrence par les consommateurs avec des enseignes de bricolage (Bricoman notamment). 

 

4/ La fréquentation a-t-elle été :

Très bonne : %

Bonne : 10 %

Moyenne : 30 %

Mauvaise : 60 %

Très mauvaise :

Commentaires : Les nombreux ponts des jours fériés en mai et le beau temps ’ont pas été favorables à la visite des magasins de cuisine qui demande toujours de bien prendre son temps pour comparer et se renseigner. La grève de 11 jours menée en juin par les syndicats de cheminots n’a en revanche pas été mentionnée comme pénalisant directement les affaires, certains estimant toutefois que leur impact et la faiblesse de réaction gouvernementale ont accru la morosité ambiante dans l’esprit des consommateurs.                  

 

5/ Quel a été le meilleur mois ?  

Avril : 50 %

Mai : 30 %

Juin : 20 %

Commentaires : La nouvelle règle du marché de la cuisine, comme de la plupart des autres secteurs d’activité, est qu’il n’y en a plus en termes de saisonnalité, interdisant de dégager des tendances de conjoncture. Au sein de chaque enseigne, de chaque marque, de chaque segment, de chaque hauteur de gamme, de chaque région, se produit une variété de résultat selon les magasins. Par exemple, l’un réussira à Lille quand l’autre connaîtra les affres de la crise à Nice ou Nantes avant que la situation ne s’inverse sans raison explicable. Comme aucun cuisiniste n’a pu nous expliquer pourquoi tel mois lui a été défavorable alors qu’il s’attendait à des bons scores, ou pourquoi l’inverse s’est produit. Tous s‘accordent ainsi à dire qu’ils naviguent à vue, sans aucune possibilité d’anticipation. A l’image de l’ensemble du pays…                    

 

5/ Quel a été le plus mauvais mois ?  

Avril : 40 %

Mai : 20 %

Juin : 40 %

Commentaires : Des résultats qui contrastent avec les précédents mais qui valident les commentaires ci-dessus signalant la nouvelle complexité économique du secteur.   

 

6/ Pour le 2ème semestre 2014, êtes-vous ?

Pessimiste, car la situation économique va s’aggraver : 10 %

Optimiste, car la situation économique ne peut que s’améliorer : 30 %

Attentiste et fataliste, car l’évolution ne dépend pas de vous : 20 %  

Combatif, car il faut trouver par vous-mêmes des remèdes anti-crise : 40 %

Commentaires : Si les combatifs sont les plus nombreux, c’est « parce qu’ils n’ont pas le choix en tant que chefs d’entreprise se refusant à baisser les bras ». La plupart des sondés ayant opté pour cette réponse ont cependant hésité avec « attentiste et fataliste », alors que ce dilemme était moins prononcé lors d’un sondage réalisé en février révélant alors 60 % de « combatifs ». Pourtant, les fatalistes étaient eux aussi plus nombreux (30 %). Le différentiel est comblé par l’apparition de pessimistes (10 %) et le triplement des optimistes. Reste à savoir si ces derniers ont raison de penser que le fond a été touché ou s’ils font montre d’une grande naïveté. Aucun sondé n’espère en tout cas que la politique menée actuellement entraînera d’amélioration. En revanche, les cuisinistes s’accordent pour déplorer un allongement des délais de décision des consommateurs, pouvant aller jusqu’à 6 mois après établissement du devis. Certains, minoritaires, notent aussi des difficultés croissantes à se faire régler le solde de fin de chantier, « les particuliers trouvant tout prétexte pour ne pas payer ou avoir une remise aussi importante qu’injustifiée, tel qu’un spot défaillant ».     

 

Sondage effectué auprès d’un panel représentatif de cuisinistes actifs dans diverses régions de France, concessionnaires de marques enseignes national, indépendants multimarques (y compris allemandes et italiennes) et positionnés sur les segments du moyen au haut de gamme.  

Partager cet article

Navigation à vue en cuisine
Navigation à vue en cuisine

Liens sur vignettes ci-dessous