Monter encore au classement européen…

Actualités - 20 juin 2014

Culture Cuisine : Quel bilan de l’année 2013 et du premier semestre dressez-vous pour la Salm en tant que firme industrielle ?       

Jean-Thierry Catrice, directeur général délégué de la Salm : « L’an dernier, nous avons enregistré une progression générale de 4 % qui s’est réalisée de manière plutôt régulière au fil des mois, pour atteindre un chiffre d’affaires de 399 millions d’euros. Le premier semestre 2014 s’inscrit dans ce même mouvement de fond. Dans la ventilation de nos ventes, la cuisine reste très largement majoritaire, fournissant en valeur absolue la plus grande part de notre progression en euros. De manière relative, c’est le rangement qui a le plus progressé, alors que la salle de bains reste au même niveau.

 

Culture Cuisine : Avez-vous poursuivi vos investissements massifs dans votre outil de production ?

Jean-Thierry Catrice : Oui, les investissements de 2014 s’inscrivant dans le plan triennal déjà défini et que nous réajustons chaque année en fonction des besoins en termes de développement produits, ligne de production, logistique, et canal digital. La Salm investit entre 20 et 40 millions d’euros chaque année, ce montant servant notamment en 2014 à l’agrandissement de nos usines et à la modernisation de lignes de fabrication, tant à Lièpvre et Sélestat (1). En raison de la course aux volumes que les grands fabricants européens de cuisine se livrent actuellement, il est devenu pour eux impératif de conserver des parcs machine les plus efficaces et compétitifs possible. Cependant, c’est davantage le domaine du digital qui connait la course est la plus effrénée, parce que c’est lui qui supporte et accompagne le plus le développement de la cuisine équipée. Englobant les outils informatiques et ceux de communication de l’Internet, il est en effet omniprésent, de la production jusqu’au marketing, en passant par la logistique et la relation avec les consommateurs. 

 

Culture Cuisine : Quel bilan du premier semestre dressez-vous pour vos marques enseignes Schmidt et Cuisinella ?

Jean-Thierry Catrice : De manière générale, nous réservons la primeur de nos résultats à nos distributeurs partenaires que nous réunissons tous les deux ans lors de notre convention Euroforum, durant lequel nous présentons la plus grande partie de nos nouvelles collections. Le dernier s’est tenu à Barcelone et le prochain sera organisé fin 2014 dans un lieu tout aussi attractif qui sera dévoilé au moment opportun. 2013 et le premier semestre de cette année ont suivi la même tendance que celle avérée en production, avec naturellement des disparités selon les magasins.

 

Culture Cuisine : Quelles sont les perspectives pour la Salm en 2014 et ensuite ?            

Jean-Thierry Catrice : Nous souhaitons continuer de progresser dans le classement des plus gros fabricants européens de cuisine, où nous occupons actuellement la 5ème place. Il est difficile de fixer une échéance pour passer au 4ème rang, mais nous y travaillons activement. La réalisation de cet objectif passe par une plus forte internationalisation de notre activité, en doublant la part réalisée à l’exportation dans les prochaines années. Dans cette optique, nous comptons ouvrir 40 à 50 magasins pour l’ensemble de cette année. La moitié concernera l’enseigne Schmidt et visera à accroitre ses positions à l’exportation. Ainsi, des ouvertures se sont déjà produites et se produiront dans tous les pays limitrophes de la France. L’enseigne Cuisinella verra quant à elle son réseau s’intensifier sur le territoire national où elle est quasi exclusivement présente. Enfin, notre troisième axe majeur de croissance consiste en une plus forte digitalisation au sein de la Salm et de ses 700 magasins partenaires, mais aussi dans les divers canaux de communication externe avec les consommateurs. La question n’est naturellement pas de vendre des cuisines par Internet, mais de devenir la première marque reconnue sur le Web.

 

Culture Cuisine : Quel regard portez-vous sur le marché actuel de la cuisine ?

Jean-Thierry Catrice : Le consommateur est de mieux en mieux informé et, au sein d’une offre très variée, il fonde son choix sur la qualité des services et des produits ainsi que sur la réputation. D’autre part, dans les périodes difficiles, les grandes marques sont toujours avantagées, en raison de leur forte notoriété relayée par un grand nombre de magasins à leur enseigne. C’est pourquoi nous portons une attention particulière à l’amélioration constante des prestations délivrées par chacun de nos points de vente ».

 

(1) Lire notre article du 9 avril 2014 en cliquant sur le lien La Salm, gagnante de la productivité

Partager cet article

Monter encore au classement européen…
Monter encore au classement européen…

Liens sur vignettes ci-dessous