Mobalpa, de retour de campagne d'Italie

Actualités - 18 avril 2014

 

Culture Cuisine : Après y avoir exposé en 2010, Mobalpa a de nouveau participé cette année à Eurocucina. Qules étaient vos objectifs ? 
Laurent Marguerettaz (directeur des réseaux du groupe Fournier) : "Nous avons réorganisé notre équipe commerciale dédiée au développement international, quatre personnes se consacrant exclusivement au grand export, à savoir Asie, Russie et Moyen-Orient principalement. Notre présence à Eurocucina, qui se reproduira durant les prochaines éditions, a pour ambition de mieux nous faire connaitre sur ces zones lointaines. Le salon y jouit de fait d’une aura très positive, motivant la venue Milan de nombreux professionnels de la cuisine

 

 

 

Culture Cuisine : Votre objectif était-il aussi de mieux vous implanter en Italie ?

Laurent Marguerettaz : Non, car l’Italie ne fait pour l’heure pas partie de nos cibles de prospection, et d’ailleurs nous n’avons vu que peu de visiteurs italiens sur notre stand. Le marché y est de toute façon compliqué à gérer, ceci d’autant plus qu’il connait actuellement une véritable mutation de sa distribution qui ne correspond pas à notre schéma de magasins exclusifs Mobalpa. Ce constat ne contrarie pas pour autant notre ambition globale de ne plus faire reposer notre développement sur le seul marché français qui accuse un ralentissement de la demande depuis quelques années et dans lequel s’exerce une concurrence plus vive avec l’essor de la grande distribution généraliste en ameublement.

 

Culture Cuisine : Vos objectifs ont-ils été atteints ?

Laurent Marguerettaz : Oui, puisque nous avons enregistré plusieurs centaines de contacts intéressants et intéressés par Mobalpa, provenant des trois grandes zones de l’export lointain que je vous ai citées. Des professionnels d’Amérique du Sud sont bien venus aussi sur notre stand, mais il s’agissait de fabricants. En revanche, même si ce n’était pas notre but premier, nous avons constaté la faible présence de visiteurs issus du Maghreb (bien moins en tout cas qu’au salon de la franchise à Paris) et issus d’Espagne ou encore d’Europe du Nord, ces derniers se rendant d’avantage à LivingKitchen.

 

Culture Cuisine : Afin de les rencontrer, Mobalpa exposera-t-il au prochain salon de Cologne ?

Laurent Marguerettaz : Non, pas en janvier 2015 parce que les délais de préparation sont trop courts, mais peut-être lors de l’édition suivante en 2017, car nous comptons nous développer aussi fortement en Scandinavie, en Belgique et au Royaume-Uni, cette fois par le biais de filiales et d’une politique d’enseigne. En revanche, sur le grand export, nous allons nous adapter au mode de distribution multimarque qui prédomine, ainsi qu’en répondant à des opportunités de chantiers immobiliers qui sont en pleine expansion.   

 

Culture Cuisine : Quelles étaient les caractéristiques de votre stand ?

Laurent Marguerettaz : Fermé sur les côtés et ouvert par des murs ajourés sur le devant, il ressemblait à une maison bourgeoise de 400m2 comprenant cinq ensembles de cuisine avec des espaces de rangement pouvant faire le lien avec le séjour. Nous avons pris le parti de développer la notion d’art de vivre à la française, dont nous étions les seuls défenseurs cette année sur le salon, notamment au travers d’un partenariat d’activités culinaires avec De Dietrich. Celui-ci a été noué il y a plusieurs mois alors que l’avenir de la marque de l’électroménager n’était pas assuré et je dois souligner, alors qu’elle vient d’être reprise par le groupe Cevital cette semaine, que nous sommes ravis d’avoir fait confiance à ses responsables.  

 

Culture Cuisine : Etiez-vous satisfait de l’emplacement qui vous a été attribué dans le hall ?

Laurent Marguerettaz : Nous étions situés à côté des fabricants allemands Häcker et Nobilia et, de fait, nous ne pouvons pas nous plaindre d’avoir été relégué à un mauvais endroit du salon. Cela dit, il faut bien avouer que les marques italiennes étaient situées dans deux halls mieux fréquentés que le nôtre…  

 

Culture Cuisine : Enfin, quel est votre sentiment sur le climat d’affaires qui a régné à Milan cette année ?

Laurent Marguerettaz : J’ai l’impression qu’il y avait moins d’exposants italiens que lors de la précédente édition, certains halls laissant à penser à un remplissage artificiel. Le visitorat était quant à lui dynamique et entreprenant, étant principalement issu de régions du monde connaissant une croissance plus soutenue qu’en Europe".

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Mobalpa, de retour de campagne d'Italie
Mobalpa, de retour de campagne d'Italie

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