Mariage last minute américano-chinois et dommages en Suède
Electrolux a annoncé jeudi une perte nette au titre du quatrième trimestre, marqué par l'échec du rachat des activités d'électroménager de General Electric, qui a ensuite conclu affaire avec Haier.
Décidément, la mondialisation ne fait pas que des mariages heureux. Litote pour les uns, triste ou amer constat pour les autres, cet état de fait gâchant la fête s’est confirmé dans le monde oscillant entre l’activité froide des congélateurs et autres décisions technocratiques d’une part et actualité brûlante des lancements de fours et fusion d’entreprises. Gâchant la fête à la suite de noces annoncées et tournant au vaudeville entre le groupe suédois Electrolux et la branche cadette électroménager du consortium américain General Electric (résumé des épisodes estivaux en cliquant sur notre article G.E-Electrolux : la justice américaine s’en mêle !)
Les conséquences ne tiennent pas qu’au désamour transatlantique devenu arrangement transpacifique, G.E ayant depuis conclu la vente avec le Chinois Haier, (lire ici) mais entre dans le domaine aussi douloureux du financier. Mariage d’amour, rupture d’argent ? C’est ce qu’a révélé le site capital.fr dans son édition du 28 janvier dernier. Le même jour, Electrolux annonçait en effet « une perte nette de son titre du quatrième trimestre. Le résultat d'exploitation est négatif, de 202 millions de couronnes, contre un bénéfice de 1,4 milliard de couronnes au quatrième trimestre 2014. La moyenne des estimations des analystes interrogés par l’agence Reuters donnait une perte de 300 millions. Les résultats trimestriels ont été grevés par 1,66 milliard de couronnes de coûts liés à l'accord sur le rachat de l'électroménager de G.E, que l'opposition des autorités américaines de la concurrenc
e a fait capoter début décembre ». Et de conclure par une sentence : « le groupe suédois, qui possède entre autres les marques Frigidaire, AEG, Zanussi et Arthur Martin, n'a désormais plus guère d'opportunités de croissance externe et doit donc trouver de nouveaux relais de croissance ».
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