Les appareils connectés en Echos

Actualités - 13 juin 2017

Les appareils connectés en Echos

Le journal économique a publié un article mettant en perspective le poids des ventes de ces modèles reliés à Internet et les envies motivant leur achat selon qu’ils sont gros ou petits.

 

Il y a pour tout sujet deux manières - au moins - de  voir les choses : de manière absolue ou relative, dans leur situation ou dans leur évolution, dans leurs limites ou dans leur potentiel, ou encore, pour les émules de Sartre, dans leur essence ou dans leur existence, bref, dans une bouteille à moitié vide ou pleine, achèveront les œnologues et autres agents troubles de comptoir. Pouvant d’ailleurs concerner quelques caves à vin, le sujet du jour n’échappe à la règle : les appareils connectés sont souvent mis en avant comme étant les plus significatifs du marché de l’électroménager. La récurrence des articles qui leur sont consacrés, y compris pour alerter sur leurs risques de piratage, comme nous l’avons relaté sur Culture Cuisine en octobre 2014 et le 30 mai dernier (liens en bas de cette page), laisseraient presque croire qu’ils sont omniprésents. Il n’en est rien, de manière absolue, et si le quotidien économique Les Echos a aussi abordé ces nouveaux compagnons domestiques sur son site le 8 juin dernier, c’était en les replaçant d’abord à leur place relative.      

 

« Après des débuts difficiles, le marché de l’électroménager intelligent commence à percer en France. En 2016, les appareils connectés, machines à laver ou autres réfrigérateurs ont vu leurs ventes décoller de 132 % dans le gros électroménager et de 88 % pour le petit, selon les données du Groupement interprofessionnel des fabricants (Gifam). Mais leur poids reste réduit, avec un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros sur un total pour le secteur de 7,7 milliards. Les lave-linge sont la catégorie la plus avancée, avec une hausse de 9 % de smart appareils vendus l’an dernier, contre 4,4 % en 2015. » Telle une équation, ces chiffres résument le marché actuel des appareils connectés, dans leur situation (part encore faible dans les ventes globales d’électroménager), comme dans leur évolution (rapide pour les petits appareils, et carrément à trois chiffres pour les gros). Les esprits pondérés ne seront toutefois pas impressionnés par cette hausse, rappelant l’évidence d’un doublement des ventes plus facile pour un nouveau produit occupant une modeste PDM que pour un autre majoritaire depuis longtemps. Soulignons d’ailleurs, que renseignement pris auprès du Gifam, aucun communiqué n’a été publié pour signaler cette progression, somme toute logique, notre confrère Dominique Chapuis ayant de son propre chef sondé un responsable du groupement professionnel.       

 

Logique, la progression des ventes des appareils connectés s’explique par  « l’enrichissement de l’offre et la multiplication du nombre de références depuis un an, avec, pionnier dans cette offensive, l’italien CandyHoover, dont tout nouvel équipement lancé sur le marché est connecté ». Les autres acteurs du marché réservent cette nouvelle technologie à « quelques produits phares », avec pour principales familles concernées le  lavage et la cuisson, suivi du froid.

 

Comme pour les montres connectées qui séduisent pour l’heure les geeks et early adopters « branchouilles », le numérique embarqué dans les gros appareils « n’est pas un facteur déclencheur d’achat, mais un bénéfice additionnel » souligne dans Les Echos Damien Chicaud, directeur des études au Gifam. « Peu de personnes dans son entourage en dispose, donc c’est à l’usage, avec l’éventail des choix, que les ventes vont se développer. »

Les motivations d’achat diffère pour le petit électroménager, où elles « ne sont pas de répondre à un besoin primaire, mais sont liées à la fois à l’innovation, au côté connecté et à l’envie, comme dans le cas des robots multicuiseurs ». C’est ce que montre le succès de la dernière génération de Thermomix connecté ou du Cookeo (Moulinex).

 

 

Et c’est ce qui inspire les acteurs du blanc, ayant compris la nécessité de « proposer de réels services aux consommateurs, avec plus de praticité au quotidien », tels que « des machines à laver capables de mieux gérer la consommation d’eau et d’alerter en cas de dysfonctionnement, ou des réfrigérateurs dont on peut vérifier le contenu à distance - précieux quand on fait ses courses. »

 

L’autre frein à l’essor généralisé des ventes réside dans les prix publics, dont le différentiel avec les appareils non connectés est encore grand pour justifier d’investir sans réserve dans le bénéfice d’applications associées à la virtualité de l’Internet et des nouvelles technologies.

 

Visuel : réfrigérateur Family Hub multi-portes 550 L de Samsung

 

Article complet des Echos à lire en cliquant ici

Renvois sur les articles déjà publiés sur notre site      

Une connectivité au risque de la vie privée 

Menace sur les appareils connectés

 

 

 

 

 

 

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