La pose pour un euro… de plus

Actualités - 27 mai 2011

Comment attirer le client lorsqu’on n’a ni les moyens de communication,  ni la notoriété des grandes marques françaises leaders (Mobalpa, Schmidt), ni le pouvoir d’attraction d’Ikea, ni enfin les atouts d’image des marques allemandes ou italiennes ? En offrant gracieusement, ou quasiment (la gratuité étant interdite par la loi du commerce) ce qui constitue la partie la plus opaque en termes de dépense dans l’achat d’une cuisine montée : la pose !

 

C’est l’opération qui est menée depuis le 7  et jusqu’à demain samedi par tous les distributeurs Cuisines Teisseire qui offrent la pose pour une euro de plus pour les achats de meubles à partir de 3600 euros ttc. Des mailings clients et communiqués de presse types mis ont été mis à disposition du réseau pour relancer les prospects et diffuser l’information localement sur les zones de chalandise.

 

Cette opération participe à la relance de la marque Teisseire, suite à son arrivée dans le giron du groupe Cauval Industries et après avoir changé de mains à plusieurs reprises depuis sa cession par le groupe André Teisseire en 2008.  Comptant parmi les leaders français de l’ameublement au travers de ses pôles siège et literie, Cauval Industries a renforcé à la fin 2010 sa division cuisine, dirigée par Bernard Morel, en rassemblant ses 4 marques Espalux, Combettes, Mondial Kit et Cuisines Teisseire sous l’unique  dénomination de Cuisines Teisseire. La production est réalisée sur deux sites industriels Amarilis à Entraygues (ex-Combettes, 41 salariés) et Valaubrac à Bozouls (ex-Espalux, et où se trouve aussi le siège social et un magasin), pour un total de 131 salariés. « La capacité de production s'élève à 80 cuisines par jour et à 16 000 meubles par mois » selon les données précisées par Bernard Morel le 30 septembre 2010 dans La Dépêche du midi.

 

Reste à savoir si cette opération audacieuse de mai aura été suivie d’effets positifs en termes de vente : offrir la pose d’une cuisine peut ainsi attirer des prospects estimant par cette bonne affaire s’épargner une mauvaise surprise ; mais cela peut aussi avoir au contraire un effet dissuasif, en minorant, voire décrédibilisant le travail - fondamental – de pose sur mesure (et avec lui le cuisiniste qui l’offre), que le consommateur considérerait de piètre qualité pour ne pas être payant comme partout ailleurs. Si chaque distributeur doit déjà connaître les résultats à l’échelle de son magasin, la communication prochaine du bilan global de cette opération devrait permettre d’en savoir plus.   

          

 

 


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