Vendredi 8 novembre, les ministres Ségolène Royal et Sylvia Pinel ont fait passer au journal officiel (JO) une modification du code de la construction et de l'habitation. Un décret autorise ainsi les constructeurs de logements neufs à concevoir des habitations dans lesquelles les « lieux d’aisance » ne sont pas directement séparés de la cuisine ou du séjour. Traduction : dès le 1er décembre prochain, date d’application du décret, il deviendra possible pour les promoteurs de placer les toilettes dans une cuisine ou un salon ou, sans séparation directe ou sas jusqu’alors imposé par la loi qui avait l’inconvénient de « manger » un peu d’espace. La notice gouvernementale précise que le décret a été pris « dans une démarche de simplification de la réglementation ».
Certains estimaient que l’annonce du « choc de simplification » ne sentait rien qui vaille. De fait, plus simplement, reste à savoir si on continuera de manger ou de grignoter dans des cuisines devenue trop multifonctionnelles, pendant que…
PS : un lecteur nous signale que cete mesure marquera aussi une avancée en termes d'ergonomie, en réduisant pratiquement à néant les déplacements chronophages des utilisateurs qui n'auront plus ainsi à changer de pièces pour satisfaire des besoins vitaux, voire pourront rester à méditer sur le sens du progrès, la date du péremption du cassoulet du jour et autres sujets laissant parfois septique (sceptique, avec un "c" ? Vous êtes sûr ?).
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