« La fréquentation de cette édition 2010 d’Eurocucina a été très bonne les 3 premiers jours avant de subir une baisse brutale, en raison des conséquences nocives de l’éruption volcanique sur le trafic aérien. Nous sommes ainsi passés de plus de 300 contacts intéressés par jour, à 60 environ le dernier jour. Cette baisse a surtout concerné les visiteurs professionnels de l’Europe du nord, puis de toutes origines avec la fermeture de l’aéroport de Milan le mercredi. Nous avons tout de même pu satisfaire nos attentes à l’exportation qui était notre seul objectif. Le fait, remarqué par certains visiteurs, que nous étions le seul exposant français de cuisines a dû jouer en notre faveur.
Côté offre, les Italiens ont présenté des modèles qu’ils ne fabriquent probablement jamais. C’était plus un exercice de style qu’une réalité commerciale : certaines cuisines montaient ainsi à 6 mètres de haut ! Mais malgré ses excès, Eurocucina 2010 a été globalement une édition plus sage que d’habitude, les tailles des façades revenant à des dimensions plus raisonnables. Nous avons tenté en revanche de faire montre de réalisme sur notre stand et la variété de notre offre, originale dans cette session assez monolithique, a constitué notre french touch. Elle s’est aussi manifestée par notre volonté de proposer des modèles conçus autour d’une réalité quotidienne d’usage, et des repas notamment. De manière générale, si aucune tendance particulière de coloris n’a émergé, les façades sans poignées sont cependant devenues omniprésentes, comme les portes lift. Les plans de travail se sont affinés et certains ont travaillé sur les modèles arrondis. En termes structurels, on a pu noter un développement du bois brut de sciage, contrastant avec des matériaux très lisses et très modernes tels que le Corian ».
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