L'avenir de FagorBrandt est reporté aux ides

Actualités - 04 mars 2014

C’est Le Figaro qui relayant avec l’AFP des « sources concordantes » a annoncé dans ses colonnes et sur son site le renvoi au 13 mars de l’étude des offres de reprises de FagorBrandt, confirmé par Me Emmanuel Laverrière, l'avocat du groupe algérien Cevital, pressenti pour une reprise partiel du fabricant d'électroménager (lire notre article du 28 janvier sur le lien Le groupe Brandt va-t-il encore changer de nationalité ?) Me Laverrière a par ailleurs expliqué que la vente des marques, en Espagne, dépend d'une « procédure que nous tentons d’'accélérer ». Le journal précise que le sauvetage du fabricant français est depuis le début compliqué par le fait que ses marques (Vedette, Brandt, Sauter, De Dietrich, etc.) ne lui appartiennent pas. Elles sont en effet détenues par une autre filiale, irlandaise, du groupe espagnol Fagor, lui-même en dépôt de bilan.

 

Philippe Breger, le secrétaire CGT du Comité central d'entreprise (CCE), a fait écho à l'issue de l'audience en déclarant que « le juge a demandé expressément que tout soit prêt concernant l'obtention définitive des marques. Cela nous fait 15 jours de plus pour la Vendée, nous espérons que Cevital modifiera son offre et intègrera les sites vendéens ».

 

Ce dernier, un conglomérat industriel algérien diversifié, prévoit de conserver uniquement les usines de Vendôme et Orléans de FagorBrandt, ainsi que le siège et les services après-vente, soit 1 200 salariés. Interrogé sur la possibilité de reprendre d'autres sites, en particulier celui de la Roche-sur-Yon, le président de Cevital, Issad Rebrab, a estimé qu'il était « trop tôt pour faire des déclarations. On ne peut pas travailler avec des sites structurellement déficitaires mais il est trop tôt pour se prononcer.  

 

L'autre offre provient de l'entreprise vendéenne de plasturgie Variance Technologie (le fonds d’investissements américains Sun Capital se serait retiré) et elle ne concerne que les usines vendéennes de La Roche-sur-Yon et Aizenay, avec le projet de sauvegarder quelque 200 postes sur 440. Une centaine de salariés de FagorBrandt, venus principalement du site de la Roche-sur-Yon étaient présents devant le tribunal de commerce de Nanterre, applaudissant au passage l'arrivée des dirigeants de Cevital, qu'ils espèrent toujours convaincre de la rentabilité de leur usine.

Partager cet article

L'avenir de FagorBrandt est reporté aux ides
L'avenir de FagorBrandt est reporté aux ides

Liens sur vignettes ci-dessous