Culture Cuisine : Quelle est la vocation de l’Intelligent kitchen dont on parle beaucoup actuellement ?
Jean-Luc Fuchs, gérant de Hettich France : C’est le fruit d’une longue réflexion entamée par les bureaux d’études de Hettich il y a plus de 25 ans et qui visait à optimiser l’organisation dans la cuisine, par les volumes et les déplacements. Nous étions donc pionniers dans ce domaine avec les premières solutions appliquées, et toutes celles qui se sont succédé ont été naturellement améliorées jusqu’à l’Intelligent kitchen, le système le plus abouti qui soit. En effet, nous ne nous contentons pas d’y intégrer des composants optimisant l’usage de divers éléments de la cuisine. En réalité, nous avons poussé le souci d’optimisation de chaque élément de manière intrinsèque et individuelle, mais aussi en relation optimale avec tous les autres, la place de chacun étant étudiée en interdépendance réciproque avec les autres. Le nom d’Intelligent kitchen n’est donc pas usurpé. Nous obtenons ainsi un ensemble le plus ergonomique possible en termes de déplacements d’un pôle à l’autre de l’espace cuisine, et doté des systèmes les plus fonctionnels possible, en termes de manipulation, d’usage et de services rendus.
C.C : Quels en sont les avantages pour les cuisinistes et comment peuvent-ils se servir au mieux de l’Intelligent kitchen ?
J-L. F : Actuellement, c’est le prix qui impose son diktat sur le marché aux dépens de la préservation des marges des cuisinistes. Un client entre dans un magasin et dit que la concurrence lui a fait une offre à 8 000 €. Le vendeur magasin se sent alors obligé de s’adapter à ce prix. Nous voulons au contraire que le cuisiniste puisse proposer la solution la plus exactement personnalisée répondant aux besoins de chaque client, en fonction de l’âge, de la taille, de la situation de santé motrice de chaque membre du foyer.
Nous organisons régulièrement des formations pointues dans notre show-room de Montévrain (77). Les cuisinistes y apprennent à mieux argumenter sur les avantages de l’ergonomie et de la fonctionnalité dans la cuisine, en faisant comprendre aux consommateurs qu’il est plus rentable dans l’usage au quotidien d’investir un peu plus dans leur achat, lorsque celui-ci est pertinent. Cela ne suffit plus aujourd'hui de proposer des coulisses et des charnières à amortisseurs, car toutes les enseignes de cuisines en ont aussi. Il en va de même pour les range-couverts ou autres intérieurs de rangements dont une version unique est intégrée d’office dans les ensembles de cuisine. Or, il en existe plusieurs selon les besoins de chaque client et il est normal qu’il puisse choisir la version qui lui convient le mieux, même si elle coûte un peu plus cher. Hettich applique des concepts intégraux pour mieux distinguer distributeur et consommateur avec l’Intelligent kitchen qui préserve ainsi les marges des cuisinistes, voire les développe.
C.C : Quel est le bilan de Hettich France au premier semestre ?
J-L. F : Il est très positif, puisque nous avons enregistré une croissance à deux chiffres, bien supérieure à celle du marché. Aujourd’hui, 12 000 professionnels utilisent les systèmes de ferrures en France pour la conception de cuisines. La plupart sont cuisinistes, mais on compte aussi des menuisiers, souvent exigeants en matière de qualité, et d’autres corps de métier. De plus, depuis le 1er juin, nous travaillons en partenariat avec Qama qui est un grossiste distributeur bien connu des cuisinistes. Nous sommes confiants parce que la cuisine reste le secteur le plus prometteur pour les prochaines années.
Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant :
http://www.hettich.com/intelligentkitchens/index_fr.html
Galerie photos
.jpg)
Partager cet article
