Culture Cuisine : Quelles sont vos nouveautés présentées au Sadecc ?
Jörg Löwenstein, directeur des ventes de Grass France : « Il s’agit du système d'ouverture Tipmatic intégré dans la coulisse pour Dynapro, qui offre de nombreux avantages : pas de frais de montage supplémentaires et peu d’encombrement grâce à l'intégration dans le système de coulisses ; une synchronisation permettant un déclenchement sur toute la surface des façades de tiroirs pour une sécurité maximale ; enfin, des possibilités d'agencement absolument optimales grâce à sa structure modulaire. L’autre nouveauté est la coulisse Nova Pro pour notre système de tiroir Vionaro qui sera notre produit phare lors du prochain Interzum (lire notre article sur le lien Grass : de nouveaux concepts en coulisses). A Lyon, nous en avons présenté un prototype qui séduit beaucoup les visiteurs du salon, en raison de son design s’intégrant facilement dans les diverses pièces de la maison, salon notamment. Il se manifeste actuellement en France une demande accrue pour la qualité, émanant autant des fabricants et distributeurs de cuisines, que des consommateurs. En effet, les différents acteurs du mobilier de cuisine comme ses utilisateurs finaux se lassent de plus en plus des problèmes de défections et de SAV, causés par des fournitures issues de pays lointains pratiquant le dumping économique. Car les défauts de chaque composant ont des répercutions sur l’ensemble de la cuisine et, plus généralement, sur l’image de marque du fabricant qui en est responsable. Aujourd’hui, la qualité totale des ensembles de cuisine est devenue, autant que le prix, un véritable atout de compétitivité.
CC : Que pensez-vous de cette édition 2013 du Sadecc ?
J L : Le Sadecc n’est pas à proprement parler une place de dynamisation du business. Il sert avant tout de plate-forme utile d’échanges avec nos clients, fabricants, grossistes, cuisinistes qui viennent se renseigner sur nos nouveautés produits et sur les formations que nous dispensons pour mieux les maitriser. Nous y avons rencontré aussi des artisans menuisiers, dont une part importante de clients de la société Würth (groupe allemand détenteur de la société Grass, ndlr) qui utilisent aussi nos références. Les discussions ont également porté sur les évolutions du marché de la cuisine et de ses acteurs.
CC : Comment s’est passé le premier trimestre 2013 pour Grass et pour sa filiale française?
J L : Il a été intense dans nos bureaux de recherches et nos usines, parce que nous avons travaillé activement à la conception des nouveautés que nous présenterons lors du prochain salon Interzum, qui se tiendra dans un mois et sera le grand rendez-vous européen de l’équipement de cuisine. En France, ce premier trimestre a été difficile au début de l’année, puis notre activité est remontée progressivement mais concrètement jusqu’à aujourd’hui. Ces fluctuations ne sont pas spécifiques à 2013, mais se produisent à chaque exercice en raison de la saisonnalité du marché de la cuisine.
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