En froid avec les dépenses énergétiques

Actualités - 16 juil. 2014

Les modes de vie modernes, et l’usage de consommation alimentaire privilégiant le stockage à moyen long terme de denrées rapides à prépare, ont fait des réfrigérateurs et congélateurs des compagnons quasi indispensable de la vie quotidienne. Les réfrigérateurs en particulier, qui ont révolutionné la vie de dizaines de millions de Français (pour ne parler que de notre pays), sont depuis longtemps les appareils ménagers les plus présents dans nos cuisines : à la faveur du boom socioéconomique des Trente Glorieuses, ce taux est ainsi passé de 7,5 % en 1954, à 36,1 % en 1962, 72,5 % en 1968, 89,7 % en 1976 à comparer avec l’autre instrument de la libération de la femme qu’est le lave-linge et qui affiche aux mêmes périodes les taux de 8,4 %, 30 %, 49,9 %, 71,8 %. En 2011, 99,8 % des foyers possédaient un réfrigérateur, 94,7 % un lave-linge, soit davantage qu’un téléviseur.  

 

Réfrigérateurs et congélateurs sont aussi les appareils les plus sollicités dans les foyers, puisqu’ils doivent fonctionner sans baisse de régime 24 heures sur 24, et ceci 365 jours par an, sous peine de rendre nos aliments impropres à la consommation et de causer ainsi des problèmes sanitaires plus ou moins graves. Conservateurs des vitamines et des goûts de ce que nous ingérons, ils sont ainsi avant tout les gardiens de notre santé, rôle que l’on a tendance à souvent oublier ou minorer.

 

Pour toutes ces raisons, les réfrigérateurs et congélateurs font l’objet de perfectionnements réguliers pour les rendre plus efficients et plus sûrs, tout en réduisant leur impact sur l’environnement. Recyclables dans une proportion toujours accrue, mieux isolés (en ayant remplacé depuis longtemps les mousses contenant les fameux CFC dommageables pour la couche d’ozone), ces appareils sont soumis, depuis le 1er juillet 2014, à de plus fortes exigences dans leur étiquette énergie qui montent encore d’un cran. Après de multiples évolutions de la réglementation, ce sont en effet cette fois les conditions d’accès à la classe A+ qui deviennent plus contraignantes avec un indice d’efficacité énergétique qui passe de 44 à 42. Cette évolution permettra d’accroitre les économies en électricité.  

 

A ceux qui penseraient que les réfrigérateurs et congélateurs rattrapent un retard leur permettant de s’aligner sur les autres appareils ménagers, rappelons qu’ils ont au contraire été, dès 1995, les premiers à arborer l’étiquette énergie avec la première directive européenne sur l'affichage de la consommation d'énergie. Sous cette impulsion, les industriels de l'électroménager ont travaillé depuis cette date à diminuer la consommation énergétique des appareils.

 

Retour sur les évolutions majeures qui ont jalonné ces 20 dernières années :

-       Entre 1996 et 2000, la consommation électrique des appareils de froid baisse en moyenne d’un tiers.

-       En 2000, seuls les appareils de froid de classes d’efficacité énergétique A, B, et C sont autorisés à la vente.

-       En 2004, un nouveau pas est franchi avec l'arrivée de catégories supérieures A+ et A++ : soit une diminution de la consommation d’énergie qui peut atteindre 40 % par rapport à la catégorie A.

-       Fin 2011 : adoption d’une nouvelle étiquette énergie rééchelonnée entre A+++ et D. Le niveau sonore est ajouté sur l’étiquette et devient un des critères de comparaison entre les produits.

-       Juillet 2012 : la classe A disparaît. L’offre produits porte désormais sur les appareils les plus performants et les moins énergivores correspondant aux classes A+, A++ et A+++.

-       Juillet 2013 : Retour automatique à la température de réglage initiale dans un délai maximal de 72h après activation de la fonction congélation rapide

 

En visuel : combiné ENN2857COW d’Electrolux

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