On connaissait l’expression culinaire « robe des champs » désignant les pommes de terre cuites (dans divers types de fours ou sous la cendre) et servies avec leur peau. On pourra désormais employer celle de « robe des chants » comme en atteste cette photo.
Doit-on aussi y voir la preuve que l’habillage des ensembles de cuisine s’apparente à de la haute couture ?
Quoi qu’il en soit, en organisant cette opération de charme avec ces trois drôles de dames et leur tenue de chants, de bois et de tissu ornant habituellement nos salons et nos cuisines, les organisateurs d’Interzum ont réussi leur coup marketing.
Quelle meilleure façon en effet de marquer (agréablement) les esprits pour rappeler le potentiel d’innovation et les variétés d’utilisation des composants de mobilier ?
De surcroît, conforme aux nouvelles aspirations écologiques de notre société, ce retour à la nature du meilleur effet (de matière) laisse cependant en suspens une question attisant l’impatience de se rendre au Parc des expositions de Cologne : avec la floraison du printemps et la prochaine édition d’Interzum sous la chaleur de la fin du joli mois de mai, pourra-t-on effeuiller les belles ?
Ou bien celle-ci se seront-elles alors débarrassées de leur végétale parure de peur de la voir infestée de parasites lignicoles ? Car nul doute qu’elles risquent de s’exposer à des prétendants qui, pour les vernir, n’hésiteront à s’approprier à leur tour les qualités du bois en se déclarant précieux, verts, tendres ou durs, mais aussi ses défauts en se montrant gonflés, grossiers…
Enfin, cette photo pourra aussi faire penser qu’Interzum vient d’inventer la façon la plus élégante de plaquer une fille…
Galerie photos
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