Croissance, le retour à la couleur ?

Actualités - 03 avril 2015

L’Insee a légèrement revu ce jeudi soir ses prévisions et s’attend à une progression de 0,4 % du PIB au premier trimestre, puis 0,3 % au deuxième. Bercy garde sa prévision de croissance à 1 %. Le pouvoir d’achat et les marges en nette hausse.

Cette prévision est aujourd’hui confortée par les économistes. L’OCDE a confirmé ce jeudi s’attendre à une croissance de 1,1 % cette année et COE-Rexecode a remonté la sienne de 0,8 % à 1,2 %. L’Insee a, lui, légèrement revu ses prévisions ce jeudi soir et s’attend à une progression de 0,4 % du PIB au premier trimestre, puis 0,3 % au deuxième. Ainsi, « entre mi-2014 et mi-2015, la croissance atteindrait 1,1 %. C’est un rythme que la France n’avait pas connu depuis la fin 2011 », a noté Vladimir Passeron, chef du service de la conjoncture à l’Insee. « Des vents favorables soufflent sur l’économie française et celle de nos voisins », a-t-il constaté.

Sur les six premiers mois de 2015, « la croissance reposerait sur la progression de la consommation. Celle-ci devrait accélérer nettement » grâce à la baisse des prix du pétrole et à de moindres hausses d’impôts, a expliqué l’économiste. Pour mémoire, les Français n’ont pas accru leurs dépenses depuis 2011. « La baisse du prix du pétrole représentera 10 milliards d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire pour les ménages en 2015 », selon Michel Sapin. A la mi-2015, le pouvoir d’achat serait ainsi supérieur de 1,6 % à ce qu’il était un an auparavant, signant la plus forte hausse en 5 ans ».

Source  et lien : Les échos  

 

Si plusieurs clignotants sont repassés au vert après trois années de stagnation, l'Insee ne voit aucune embellie sur le front de l'investissement des entreprises susceptible d'enrichir cette reprise en emplois, indique l'institut statistique français dans sa dernière note de conjoncture présentée ce jeudi 2 avril.

Source et lien : L'usine nouvelle

 

Loin derrière l’Allemagne et l’Espagne, mais devant l’Italie et dans la moyenne de la zone euro. La France, après trois années de quasi stagnation, retrouverait une croissance un peu plus forte au premier semestre 2015. (…)

En revanche, et c’est une source de grande fragilité pour la reprise française, l’investissement des entreprises est toujours désespérément plat alors même que « beaucoup de conditions sont désormais réunies » pour qu’il accélère : l’Insee fait ainsi état du « très net » redressement du taux de marge des entreprises, de conditions de financement pour les entreprises plus accommodantes, et de perspectives de demande interne et externe plus favorables. Pourtant, les enquêtes de conjoncture, notamment dans les services, indiquent que les chefs d’entreprise restent attentistes.
Source et lien : Le Monde  

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