1/ Votre activité depuis le début de l’année est-elle :
Très bonne : %
Bonne : 50 %
Moyenne : 30 %
Mauvaise : 20 %
Très mauvaise :
Commentaires : Des résultats qui contredisent un sentiment alarmiste véhiculé par des fabricants de cuisine français et étrangers et leurs représentants commerciaux ? avec qui nous sommes régulièrement en contact. Effet de décalage temporel entre l’activité dans les usines et dans les magasins ? Les réponses à la question suivante donnent un autre élément de réponse.
2/ Par rapport à décembre 2014 ?
En hausse : 70 %
Stable : 20 %
En baisse : 10 %
Commentaires : Un contraste très marqué positivement qui peut laisser entendre que, pour la question précédente, les cuisinistes ont révélé leur soulagement en ce début 2015 bien meilleur que la fin 2014. Affaire à suivre, donc…
3/ Et par rapport à janvier / février 2014 ?
En hausse : 30 %
Stable : 30 %
En baisse : 40 %
Commentaires : Dus à des situations trop variées, ces scores sont trop équilibrés pour que l’on puisse dégager une tendance de fond sur 12 mois.
4/ La fréquentation a-t-elle été :
Très bonne : %
Bonne : 50 %
Moyenne : 40 %
Mauvaise : 10 %
Très mauvaise :
Commentaires : Les attentats de début janvier à Paris auraient dissuadé les consommateurs de se rendre dans les magasins de vêtements et autres biens de la personne durant les soldes… Mais pas dans ceux de cuisines. Les processus d’achat sont, il est vrai, plus longs et réfléchis, ce qui place le secteur moins sous l’influence des aléas externes, même terribles.
5/ Seriez-vous prêts à ouvrir votre magasin le dimanche ?
A/ Oui, toute l’année ou presque car cela dynamiserait la fréquentation : 10 %
B/ Oui, quelques dimanches à des périodes stratégiques (soldes, promotions) : 30 %
C/ Non, car cela n’apporterait rien de plus, sinon des visiteurs non motivés : 60 %
Commentaires : Les cuisinistes apportent une réponse claire à ce volet discuté de la loi Macron. Deux précisions : primo, ceux qui ont répondu positivement ont déjà expérimenté ces ouvertures dominicales (le matin) et ont jugé de ses effets positifs ; secundo, ceux qui ont répondu « Non » estiment qu’une telle mesure « pourrait être utile pour des magasins de cuisine situés dans de grandes agglomérations ou sur des axes routiers à forte circulation (ce qui n’est pas leur cas).
6/ Les marques d’encastrables jouent-elles le jeu partenarial avec vous ?
A/ Oui, en comprenant vos besoins de cuisiniste en termes de marges, d’offre exclusive et de protection de la concurrence par rapport aux autres cuisinistes, aux grandes surfaces et aux sites de vente Internet : 10 %
B/ Oui, mais sans prendre en considération vos besoins, vos compétences spécifiques, ni vos méthodes de vente de cuisiniste : 10 %
C/ Non, car elles favorisent les politiques d’achat de volumes appliquées par les grandes surfaces, mais aussi par les sites de vente Internet : 40 %
D/ Non, car elles imposent leurs conditions et ont une attitude impérialiste en se considérant incontournables : 40 %
Commentaires : Des scores sans appel qui confortent la légitimité voire la nécessité de poser la question que nous avons énoncée dans l’article du 23 janvier (sur le lien suivant) Que veulent vraiment les cuisinistes ?. Question qui, bien plus que ses réponses statistiques ci-dessus, a suscité de vives réactions de cuisinistes se déclarant « lassés » « écœurés », « impuissants » ou « révoltés » face une situation qu’ils jugent « avoir assez subie ». Nous diffuserons la semaine prochaine certaines d’entre elles donnant des exemples concrets et éclairants. Nous publierons ensuite une analyse de synthèse, en suggérant des pistes de solutions.
Sondage effectué du 16 au 18 février, auprès d’un panel de cuisinistes actifs dans diverses régions de France, concessionnaires de marques enseignes nationales, indépendants multimarques (y compris allemandes et italiennes) et positionnés sur les segments allant du moyen au haut de gamme.
Partager cet article
