Culture Cuisine : Arthur Bonnet est en pleine phase de développement commercial depuis le début de l’année. Qu’en est-il exactement ?
Vincent Jung, directeur de la marque Arthur Bonnet : « En effet, nous connaissons l’une des meilleures périodes de notre histoire en termes d’implantations de notre marque sur le territoire national. Cela s’est traduit par l’ouverture au premier semestre de neuf magasins dans les villes suivantes : Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) dirigé par Fabrice da Silva et Victor Bento ; Laval (Mayenne) par Sandrine Chiara et Tony le Bara ; Béziers (Hérault) par Brice Thieulion ; Courcy, près de Reims (Marne) par Denis Garnotel ; Montluçon (Allier) par Laurent Rochut ; Montélimar (Drôme) par Gérard Doire et David Jarrigeon, déjà gérants de de deux magasins à Nîmes et Alès ; Quimper (Finistère) par Stéphane Mahot qui renforce notre présence dans ce département après avoir ouvert un point de vente Arthur Bonnet à Brest ; Champniers, près d’Angoulême (Charente) par Pascal Ouvrard et Sandrine Hannoy et Annemasse (Haute-Savoie) par Pierre Artero qui dirige déjà trois magasins de notre enseigne à Annecy-Epagny, Saint-Priest et Champagne (Rhône). L’essor d’Arthur Bonnet repose sur la séduction de nouveaux concessionnaires comme sur un partenariat plus fort avec des cuisinistes fidèles. C’est un bon équilibre représentatif de nos valeurs et de nos atouts.
Culture Cuisine : Ce dynamisme va-t-il se poursuivre dans les prochains mois ?
Vincent Jung : Oui, car il s’inscrit dans notre plan de développement initié il y a 5 ans et qui s’est concrétisé par l’inauguration de 8 points de vente chaque année. Nous avons ainsi déjà dépassé nos objectifs et nous irons encore plus loin. 4 ouvertures supplémentaires sont déjà planifiées au deuxième semestre à Angers et Cannes, ainsi qu’à l’étranger à Luxembourg ville et à Saint-Barthélemy, ce qui portera le nombre de magasins Arthur Bonnet à plus de 100 en janvier, tous développant le nouveau concept et la nouvelle charte de vente. 60 % des inaugurations réalisées cette année ont été motivés par des demandes spontanées de cuisinistes désireux de rejoindre notre réseau. Tout ceci montre que nous avons très clairement franchi un palier dans l’histoire de notre marque. C’est le fruit de la politique de différentiation que nous avons menée, sans céder aux chants des sirènes qui auraient pu nous conduire vers des solutions de facilité en baissant notre qualité de prestation et notre positionnement tarifaire. Au contraire, nous avons consolidé nos valeurs de fabricant de cuisines françaises originales dans leur conception et leur design.
Culture Cuisine : Quelles sont les caractéristiques actuelles des points de ventes Arthur Bonnet ?
Vincent Jung : Nos magasins se répartissent en deux catégories : ceux situés en zone commerciale couvrent une surface de 250 à 300 m 2, où sont exposées 6 à 9 cuisines et auxquels s’ajoutent 80 m2 de bureau. Ceux implantés en centre-ville couvrent une superficie de 100 à 150 m2 pour 3 à 5 modèles présentés.
Culture Cuisine : Le groupe Fournier et la Salm exposent depuis plusieurs années au Salon de la franchise, afin de séduire des distributeurs issus d’autres secteurs de la cuisine. Comptez-vous entreprendre la même démarche ?
Vincent Jung : Nous devrions y participer aussi pour la première fois en 2015 ou 2016, mais en conservant notre système de concession Arthur Bonnet. Nous confions aujourd’hui dans 75 % de cas nos magasins à des professionnels du monde de la cuisine équipée. Ils sont en effet les plus aptes à travailler nos collections, en mettant en avant leur qualité en termes de décoration et d’aménagement de l’habitat, à la façon des architectes d’intérieur. C’est dans cet esprit que L’atelier d’Arthur est un dispositif crucial de notre concept de magasin. Concentrant tous les éléments et coloris de décoration de notre offre, il permet à nos clients d’élaborer l’intégralité de leur projet de cuisine, en harmonisant les éléments de mobilier avec l’ensemble de la pièce devant l’accueillir ».
Galerie photos
Partager cet article
