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Actualités - 17 sept. 2014

 

La consommation des ménages en biens augmente en juin, comme sur l’ensemble du deuxième trimestre

En juin, les dépenses de consommation des ménages en biens continuent d’accélérer : + 0,9 % en volume*, après + 0,7 % en mai. Elles progressent également sur l’ensemble du trimestre (+ 1,0 %). Cette hausse trimestrielle résulte notamment d’une hausse des dépenses en énergie survenue en mai et d’une progression des achats en biens durables en juin.

Les dépenses en biens durables augmentent en juin (+ 0,5 %) après un repli en mai (– 0,9 %). Les achats en équipement du logement se replient (– 1,5 %), notamment en électronique grand public après la forte hausse de mai. Les achats d’automobiles se redressent nettement (+ 2,1 % après – 3,5 %).

Sur l’ensemble du trimestre, les dépenses en biens durables augmentent de 1,0 %. Cette progression est principalement imputable aux achats en équipement du logement, qui accélèrent au T2 (+ 2,5 % après +0,5 % au T1 2014). Les achats d’automobiles sont en légère hausse (+ 0,4 %).

Les dépenses en autres biens fabriqués ralentissent en juin ( +0,1 %, après + 0,2 % en mai), et diminuent légèrement sur le trimestre (– 0,1 %), pâtissant notamment de l’atonie des dépenses en quincaillerie-bricolage.

 
En juillet 2014, le climat conjoncturel se dégrade dans l’artisanat du bâtimen

L’activité reste terne. En juillet 2014, les artisans sont sensiblement plus nombreux qu’en avril à signaler une baisse de leur activité passée. Ils restent pessimistes sur leur activité dans les prochains mois. Les soldes d’opinion correspondants restent très inférieurs à leur moyenne de long terme.

Les perspectives générales, qui traduisent l’opinion des artisans sur l’évolution globale du secteur, se dégradent et le solde correspondant reste inférieur à son niveau moyen.

Les artisans sont aussi nombreux qu’en avril à déclarer une baisse des effectifs passés. Ils demeurent pessimistes sur l’évolution de leurs effectifs prévus. Les soldes correspondants restent inférieurs à leur moyenne de long terme.

Les difficultés de recrutement concernent un peu moins d’une entreprise sur trois. Cette proportion reste inférieure à sa moyenne de longue période. La part des entreprises déclarant former des apprentis est stable à 39 %.

 

Plus-values immobilières professionnelles : durée de détention d’un immeuble mis en location-gérance

Un contribuable exploite un fonds de commerce et le donne  ensuite en location-gérance. Après avoir mis fin à ce contrat, il réintègre dans son patrimoine personnel l’immeuble dans lequel était exploité le fonds et souhaite appliquer à la plus-value réalisée le régime d’abattement en fonction de la durée de détention.

La période durant laquelle l’activité est poursuivie dans le cadre d’un contrat de location-gérance est-elle prise en compte pour le calcul de la durée de détention de l’immeuble ?

Oui, répond la cour administrative d’appel de Nancy. Dès lors que l’immeuble demeure affecté à l’exploitation du fonds, il n’y a pas lieu de distinguer selon que l’activité est exercée directement ou par voie de location-gérance.

 

Source : Cabinet Sofeca - Joinville le Pont www.sofeca.com

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