« Ne pas pratiquer de remise détend les clients. »

Actualités - 04 juil. 2018

 

« Ne pas pratiquer de remise détend les clients. »  

C’est ce que constate Régis Legroux, gérant de L’instant Cuisines à La Roche-sur-Yon (Vendée), en annonçant dès le premier rendez-vous sa politique appliquée de prix nets, qui permet de se concentrer sur les besoins réels. Comme être membre d’Agensia lui permet d’exercer sereinement de son métier.   

 

Culture Cuisine : Quel parcours vous a amené à devenir cuisiniste ?

Régis Legroux : « Le plus naturel qui soit : devenu menuisier-ébéniste de formation à la toute fin des années 90, je me suis rapidement destiné vers les métiers de la conception et de la vente de mobilier sur mesure, la cuisine et la salle de bains répondant bien à ces aspirations. J'ai appris les diverses facettes de ce métier en travaillant pendant 15 ans dans un magasin indépendant de Guérande (Loire Atlantique) qui proposait également des canapés. J'ai ensuite décidé de créer ma propre activité en ouvrant un point de vente en janvier 2018 à la Roche-sur-Yon. Il couvre 70 m2 sur lesquels sont exposées 3 cuisines. J'ai volontairement privilégié une surface réduite afin d’y instaurer une ambiance cosy et chaleureuse, contrairement aux grands magasins des zones périphériques. J'organise ainsi régulièrement des démonstrations culinaires avec une cuisine entièrement équipée en état de fonctionnement, et une table où le couvert est dressé pour accueillir les gens.   

 

Culture Cuisine : Pourquoi avez-vous décidé de devenir membre du groupement Agensia dès la création de votre magasin ?  

Régis Legroux : L'une des raisons tient dans le fait que je connais depuis une vingtaine d'années Alain Mercier, le responsable commercial régional d’Agensia. Cette adhésion m'a paru utile car elle permet d'être plus rassuré au moment de se lancer dans ce métier, période durant laquelle on est souvent accaparé par des problématiques administratives ou juridiques. J’ai aussi pu centraliser les paiements de mes divers fournisseurs en mobilier et électroménager, en étant protégé à différents niveaux, par exemple en cas de souci de livraison ou de litige avec un client. Je peux ainsi me concentrer sur mon métier de la vente et de la conception de cuisines, en délivrant sereinement un service de qualité à mes clients, ce qui génère une bonne réputation et un bouche-à-oreille avantageux. Enfin, la palette de marques de mobilier, électroménager et sanitaire proposée par le groupement autorise à répondre aux divers budgets, tout en choisissant les marques correspondant le mieux à mon positionnement et ma vision de la cuisine. La garantie de 5 ans proposée pour les appareils me rend particulièrement compétitif, ainsi que me l'ont déjà confié quelques consommateurs déçus des tarifs d’extension de garantie pratiqués par les grandes surfaces. De manière générale, je dresse un excellent bilan de ce premier semestre d'activités pour mon entreprise, même si le mois de mai a connu un certain fléchissement, en raison des nombreux ponts qui l’ont traversé.

 

Culture Cuisine : Comment jugez-vous l’évolution de votre métier au cours des 20 dernières années ?

Régis Legroux : Les cuisinistes doivent être aujourd'hui bien plus constants, pointus et sérieux dans leur travail qu'il y a 10 ans ou davantage, car les consommateurs sont devenus plus exigeants, regardants et informés. Il y a aussi une attitude à adopter et un comportement à respecter tout au long de la démarche commerciale. J'ai décidé de ne pas pratiquer de remise et d'en informer mes clients dès le premier rendez-vous. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, cette démarche les détend considérablement, et certains même n'hésitent pas à me le confier, parce qu'ils savent alors que nous pourrons ensemble nous consacrer intégralement à la réalisation du projet correspondant le mieux à leurs réels budget, besoins et envies. Libre à eux ensuite d'aller acheter leur cuisine dans un autre magasin. Dans ce cas, ils réalisent souvent que les soi-disant remises ne leur permettent pas pour autant d'avoir des tarifs plus avantageux. En réalité, lorsqu'elle est pratiquée de manière systématique, la remise est perçue aujourd'hui comme quelque chose de suspect et en aucun cas comme un gage de qualité et de sérieux. »

 

Propos recueillis par J.A 

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« Ne pas pratiquer de remise détend les clients. »
« Ne pas pratiquer de remise détend les clients. »

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